Des femmes le plus souvent
Que leurs maris ont délaissées, il y a de cela parfois plus de 20 ans, emportés par la mort.
Elles ont de belles photos en noir et blanc de leurs couples le jour du mariage.
Elles ont connu la guerre.
Elles sont tellement pleines de souvenirs...
Elles n'ont plus envie de dormir, ni de boire, ni de manger.
Elles veulent rester dans leurs maisons car c'est chez elles.
Malgré l'escalier si dangereux qu'une chute est vite arrivée, malgré leurs douleurs, malgré leurs pertes de conscience de plus en plus fréquente.
Leurs familles les délaissent, font l'autruche et attendent leurs fins, espérant que si nul ne s'en occupe elle n'en arrivera que plus vite.
Elles refusent avec force d'aller à l'hôpital où elles sont abandonnées sur des civières pendant toute une journée, gelées, avant que l'on ne daigne s'apercevoir de leurs présences.
Elle ne veulent surtout pas entendre parler de maisons de retraite, ces "mouroirs"...
Quand bien même leurs états de santé exigerait qu'elles ne restent pas seules chez elles, elles feront tout pour qu'on ne les éloigne pas de leurs pénates.
Et si l'on insiste un peu, pour leur bien, alors elles sanglottent et nous supplient, ou alors nous grondent comme si nous étions en faute de nous inquiéter pour elles. Et ca fout un coup au moral.
Jamais elles ne voudront affoler leurs familles, elles iront jusqu'à leur assurer - d'une voix agonisante - qu'elles vont bien.
Elles vous répètent que ces états de faiblesse leur arrive souvent, comme si c'était normal.
Leurs corps usés et fatigués sont perclus de douleurs, elles ont de moins en moins d'autonomie.
Qu'il est dur de vieillir... et pourtant c'est presque inévitable.
Que leurs maris ont délaissées, il y a de cela parfois plus de 20 ans, emportés par la mort.
Elles ont de belles photos en noir et blanc de leurs couples le jour du mariage.
Elles ont connu la guerre.
Elles sont tellement pleines de souvenirs...
Elles n'ont plus envie de dormir, ni de boire, ni de manger.
Elles veulent rester dans leurs maisons car c'est chez elles.
Malgré l'escalier si dangereux qu'une chute est vite arrivée, malgré leurs douleurs, malgré leurs pertes de conscience de plus en plus fréquente.
Leurs familles les délaissent, font l'autruche et attendent leurs fins, espérant que si nul ne s'en occupe elle n'en arrivera que plus vite.
Elles refusent avec force d'aller à l'hôpital où elles sont abandonnées sur des civières pendant toute une journée, gelées, avant que l'on ne daigne s'apercevoir de leurs présences.
Elle ne veulent surtout pas entendre parler de maisons de retraite, ces "mouroirs"...
Quand bien même leurs états de santé exigerait qu'elles ne restent pas seules chez elles, elles feront tout pour qu'on ne les éloigne pas de leurs pénates.
Et si l'on insiste un peu, pour leur bien, alors elles sanglottent et nous supplient, ou alors nous grondent comme si nous étions en faute de nous inquiéter pour elles. Et ca fout un coup au moral.
Jamais elles ne voudront affoler leurs familles, elles iront jusqu'à leur assurer - d'une voix agonisante - qu'elles vont bien.
Elles vous répètent que ces états de faiblesse leur arrive souvent, comme si c'était normal.
Leurs corps usés et fatigués sont perclus de douleurs, elles ont de moins en moins d'autonomie.
Qu'il est dur de vieillir... et pourtant c'est presque inévitable.