tristesse infinie à la perte de l'être cher
bonheur intense lors des retrouvailles
amitié
Akabane
shinytear
Plume-esprit ou Esprit de plume...
shinytear
Plume-esprit ou Esprit de plume...
Mardi 13 février 2007 à 12:20
déroute profonde
tristesse infinie à la perte de l'être cher
bonheur intense lors des retrouvailles
amitié
tristesse infinie à la perte de l'être cher
bonheur intense lors des retrouvailles
amitié
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j'ai l'esprit citations
Vendredi 9 février 2007 à 17:15
nycthémère
nom masculin
vient du grec : nux, nuktos = la nuit et hémera = le jour
def: Durée de 24 heures comportant un jour et une nuit.
(le nycthémère est une unité physiologique de temps, comprenant, pour l'homme et pour la plupart des animaux, une période de veille et une période de sommeil.)
l'adjectif qui en découle est nycthéméral, e, aux
def: du nycthémère, qui a la durée du nycthémère.
ex: rythme nycthéméral
nom masculin
vient du grec : nux, nuktos = la nuit et hémera = le jour
def: Durée de 24 heures comportant un jour et une nuit.
(le nycthémère est une unité physiologique de temps, comprenant, pour l'homme et pour la plupart des animaux, une période de veille et une période de sommeil.)
l'adjectif qui en découle est nycthéméral, e, aux
def: du nycthémère, qui a la durée du nycthémère.
ex: rythme nycthéméral
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j'ai l'esprit soif de connaissances
Vendredi 9 février 2007 à 15:27
"Ils se donnèrent la main en remontant à la surface.
La main c'est bien.
Ca n'engage pas trop celui qui la donne et ça apaise beaucoup celui qui la reçoit."
La main c'est bien.
Ca n'engage pas trop celui qui la donne et ça apaise beaucoup celui qui la reçoit."
Anna Gavalda
roman : Ensemble, c'est tout
roman : Ensemble, c'est tout
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j'ai l'esprit citations
Jeudi 8 février 2007 à 23:23
Elle s'était acheté un petit cahier rouge. Un jour, comme ça, en faisant les courses. Elle s'était dit que ça lui servirait pour prendre des notes au travail. Elle comptait prendre une bonne résolution professionnelle. Au début. C'était un cahier de 100 pages au format 17 x 22 cm à petits carreaux et, surtout, à couverture rouge. Allez savoir pourquoi c'est le rouge qui l'a appelée. Pas le vert, ni le bleu. Et voilà comment ce petit cahier s'est retrouvé dans son panier.
Ensuite il est passé du panier au sac de courses puis du sac de courses au sac à main. Le sac qu'elle prenait pour aller travailler. Le petit cahier rouge y entrait parfaitement. Alors elle l'emmenait au travail... mais ne le sortait jamais du sac. Elle n'avait pas vraiment envie d'y inscrire des mots qui ne voulaient rien dire, qui ne racontaient rien. des mots creux, froids, pas drôles. Elle ne voulait pas de ce destin pour ce petit cahier rouge.
Dans sa tête, elle avait deux personnages dont elle avait seulement fait les descriptions quelques années auparavant. Et aujourd'hui, elle y pensait de nouveau, elle imaginait des moments de leurs vies, des anecdotes qui leur seraient arrivées... elle avait tout cela à l'esprit, elle n'imaginait même plus, elle sentait, elle voyait, elle savait, elle percevait.
Mais elle ne mettait rien à l'écrit. Elle se contentait de se dire qu'elle pourrait décrire telle ou telle situation, qu'elle pourrait en remplir son petit cahier rouge et que ce serait vraiment sympa. Mais elle ne le faisait pas. Elle ne commençait ni le soir car elle était fatiguée, ni le matin car elle n'avait pas le temps, ni à la pause déjeuner d'une heure car elle ne voulait pas guetter sa montre et être coupée en pleine inspiration par un dur retour à la réalité professionnelle, et encore moins à la pause de l'après midi qui ne durait que 15 petites minutes (plutôt 11 en fait car se déplacer jusqu'au vestiaire ou en salle de pause faisait perdre de précieuses minutes).
Elle s'imaginait écrire, mais n'écrivait pas. Cela dura un temps.
Puis un soir, que la lune était toute blanche et le ciel tout noir... la petite fille dans la chambre vide... oups non ce n'est pas cela. Reprenons. Un soir donc, elle se dit "pourquoi pas?" ouvrit son petite cahier rouge, saisit un stylo bille bleu et le posa sur la feuille. Dès lors ce fut magique: le stylo courait seul sur le cahier, traçant des sillons d'encre, des mots, des phrases, des visages...
De ce jour, elle ne s'arrêta plus. Elle écrivait le matin dans le métro, le midi à la pause (et alors qu'est-ce que l'heure passait vite, à peine le temps de remplir une page, peut être deux et il fallait reprendre le service!), l'après midi à la pause (en quelques phrases les 10 minutes s'évaporaient), dans le métro au retour et chez elle le soir.
Ensuite il est passé du panier au sac de courses puis du sac de courses au sac à main. Le sac qu'elle prenait pour aller travailler. Le petit cahier rouge y entrait parfaitement. Alors elle l'emmenait au travail... mais ne le sortait jamais du sac. Elle n'avait pas vraiment envie d'y inscrire des mots qui ne voulaient rien dire, qui ne racontaient rien. des mots creux, froids, pas drôles. Elle ne voulait pas de ce destin pour ce petit cahier rouge.
Dans sa tête, elle avait deux personnages dont elle avait seulement fait les descriptions quelques années auparavant. Et aujourd'hui, elle y pensait de nouveau, elle imaginait des moments de leurs vies, des anecdotes qui leur seraient arrivées... elle avait tout cela à l'esprit, elle n'imaginait même plus, elle sentait, elle voyait, elle savait, elle percevait.
Mais elle ne mettait rien à l'écrit. Elle se contentait de se dire qu'elle pourrait décrire telle ou telle situation, qu'elle pourrait en remplir son petit cahier rouge et que ce serait vraiment sympa. Mais elle ne le faisait pas. Elle ne commençait ni le soir car elle était fatiguée, ni le matin car elle n'avait pas le temps, ni à la pause déjeuner d'une heure car elle ne voulait pas guetter sa montre et être coupée en pleine inspiration par un dur retour à la réalité professionnelle, et encore moins à la pause de l'après midi qui ne durait que 15 petites minutes (plutôt 11 en fait car se déplacer jusqu'au vestiaire ou en salle de pause faisait perdre de précieuses minutes).
Elle s'imaginait écrire, mais n'écrivait pas. Cela dura un temps.
Puis un soir, que la lune était toute blanche et le ciel tout noir... la petite fille dans la chambre vide... oups non ce n'est pas cela. Reprenons. Un soir donc, elle se dit "pourquoi pas?" ouvrit son petite cahier rouge, saisit un stylo bille bleu et le posa sur la feuille. Dès lors ce fut magique: le stylo courait seul sur le cahier, traçant des sillons d'encre, des mots, des phrases, des visages...
De ce jour, elle ne s'arrêta plus. Elle écrivait le matin dans le métro, le midi à la pause (et alors qu'est-ce que l'heure passait vite, à peine le temps de remplir une page, peut être deux et il fallait reprendre le service!), l'après midi à la pause (en quelques phrases les 10 minutes s'évaporaient), dans le métro au retour et chez elle le soir.
L'inspiration se perchait sur son épaule dès qu'elle ouvrait le petit cahier rouge, et le stylo glissait tout seul sur les pages vierges, les bleuissant chacune leur tour, décriavant des actions, des sentiments, des caractères, des rencontres, des suprises, du calme, des émotions, des situations, des rêves...
Parfois Draca lui ressemblait, parfois elle ressemblait à son Lui, parfois c'était Christopher qui ressemblait à son Lui, ou alors à elle, certaines fois, le couple sur le cahier ressemblait au couple de la réalité, d'autres fois non. Après tout, elle n'était pas Draca et il n'était pas Christopher, mais ces parallèles étaient bien amusants ^^
imaginaire... réalité... la frontière est parfois bien mince. Faisons que le rêve dévore notre vie afin que la vie ne dévore pas notre rêve dirait ce cher Philippe Chatel!
C'était magique, c'était fantastique, et elle se sentait si bien! Ecrire ainsi la faisait se sentire bien, vivante, la détendait, la reposait, lui donnait de l'énergie, la comblait de bien être en fait. Le mieux dans tout ça c'est que du premier coup, les phrases avaient la tournure souhaitée, elles représentaient vraiment ce qu'elle avait dans la tête, tout à fait comme elle le voyait... wahou!!!
Elle se sentait bien, elle se sentait même mieux que bien... tout cela grâce à un petit cahier rouge et un stylo bille bleu...
Parfois Draca lui ressemblait, parfois elle ressemblait à son Lui, parfois c'était Christopher qui ressemblait à son Lui, ou alors à elle, certaines fois, le couple sur le cahier ressemblait au couple de la réalité, d'autres fois non. Après tout, elle n'était pas Draca et il n'était pas Christopher, mais ces parallèles étaient bien amusants ^^
imaginaire... réalité... la frontière est parfois bien mince. Faisons que le rêve dévore notre vie afin que la vie ne dévore pas notre rêve dirait ce cher Philippe Chatel!
C'était magique, c'était fantastique, et elle se sentait si bien! Ecrire ainsi la faisait se sentire bien, vivante, la détendait, la reposait, lui donnait de l'énergie, la comblait de bien être en fait. Le mieux dans tout ça c'est que du premier coup, les phrases avaient la tournure souhaitée, elles représentaient vraiment ce qu'elle avait dans la tête, tout à fait comme elle le voyait... wahou!!!
Elle se sentait bien, elle se sentait même mieux que bien... tout cela grâce à un petit cahier rouge et un stylo bille bleu...
Publié par shinytear
j'ai l'esprit *feeling*
Jeudi 8 février 2007 à 0:09
mince! Tout à l'heure les pensées et les mots me venaient tout seuls, créant dans ma tête un article bien écrit, facile à lire et tout, mais là... je ne les trouve plus mes mots. alors ce ne sera pas aussi bien que dans mon esprit mais bon. On fera avec.
Ce soir... ce soir j'ai envie de parler de moi. Un peu. Une fois n'est pas coutume. Je sais, je l'ai déjà fait, ce n'était pas le but de mon blog mais bon. Là je suis inspirée... par ma propre petite personne, c'est fou, non?
Comment est-ce que ça a commencé? ah oui par une pensée "je suis bien..." et tout s'est enchaîné. (allez il est encore temps de décoller de mon article car ça y est je suis lancée, comment vous restez? bon, ok, c'est vous qui voyez ^^)
J'étais dans ma chambre, adossée à la porte, mon "atlas géant" sur mes jambes en tailleur pour avoir un support plat, un cahier posé dessus et mon stylo à la main. Et j'écrivais. L'inspiration me venait toute seule et je laissais l'encre s'installer à sa guise sur la feuille. c'était chouette. Et je me suis dit "je suis bien" et puis je me suis rendue compte que, courbée au dessus de mon cahier comme je l'étais, j'avais un peu mal au dos. Pourtant j'étais bien quand même et c'est ça qui était génial. Mais bon, j'ai décidé, pour une fois de m'assoir plus confortablement. J'ai pensé à aller sur la table de la salle à manger mais non car je n'entendrais plus ma musique. Je voulais rester dans ma chambre. Alors j'ai déblayé un bout de mon bureau (juste le minimum vital) et je me suis mise là. J'ai repris cahier et stylo et j'ai continué sur ma lancée. C'était chouette. Mon petite cahier rouge tout neuf acheté pour le boulot à la base, je l'étrennais enfin. Et c'est bien mieux d'y raconter des histoires que d'y prendre des notes. Franchement.
Ca fait un bout de temps que j'avais envie d'écrire sur ces personnages-là : Draca et Christopher, j'avais quelques passages dans la tête que je me promettais d'écrire mais sans la faire. Je n'ouvrais pas mon cahier le soir car j'allais me coucher pour être en forme pour le boulot, je ne l'ouvrais pas le matin parce que je n'avais pas le temps, je ne l'ouvrais pas à ma pause parce qu'elle était trop courte et que être coupée en pleine inspiration c'est mortel... pour l'inspiration justement. Bref, je ne passai jamais à l'acte.
Et ce soir, alors que j'avais éteind mon ordi, fait ma vaisselle tout ça... je suis allée dans ma chambre dans le but de me coucher, pour le boulot demain, et ... je sais pas... je me suis dit pourquoi pas et j'ai ouvert mon cahier. Un joli petit cahier rouge bien sympa. Sur la page de garde j'ai écrit "Draca et Christopher", puis j'ai tourné la page et j'ai écrit, de mon écriture de gamine, mon écriture de primaire améliorée. Bah, tout le monde n'est pas doué pour la calligraphie :p
et je me suis installée à mon bureau. j'ai alors réalisé que du moment que j'avais un cahier et un stylo (reynolds fine carbure bleu si possible) j'étais contente. c'est fou! mon bureau est en bazar et ça me gêne pas c'est vrai... mais j'écris et je suis contente. je suis une artiste en fait, attention, je ne dis pas que je fais des chefs-d'oeuvres tout ça, mais j'aime le faire, c'est ça qui compte. ça m'éclate! une goulée d'air, une ballade, un stylo bleu, un cahier, c'est la fête!!
voilà. je ne devrais pas m'arrêter d'écrire. Là j'arrête pour le boulot et je me dis que ce n'est pas bien. Aujourd'hui j'ai pris une décision : laisser tomber ce boulot. Ca allait avant, mais depuis janvier c'est la descente aux enfers. Et je ne sais pas pourquoi, que s'est il passé pour que tout s'écroule? je n'arrive pas à me rappeler. Mais vraiment il faut que j'arrête. Mes insomnies recommencent, mes cauchemars... et je n'en veux pas! Donc j'ai pris cette décision, puis une fois chez moi je me suis mise à écrire et l'inspiration venait, c'est un signe non? je crois que oui. je pense que c'est à prendre en considération. Un des symptômes de ma santé mentale est mon aptitude à écrire, cela semble certain ^^ alala je suis folle, mais je suis bien.
enfin bon, maintenant que je suis en paix avec moi- même ça ne suffit pas. demain je dois prendre mon courage à deux mains et le dire à ma chef. Qu'elle me donne mon préavis tout ça et que je cherche un autre boulot. Et oui factures, nourriture ... la vie quoi. Et surtout il va falloir que je l'annonce à ma maman. hum. ça se complique. Je vais la décevoir sur ce coup-là. Je crois. Mais après tout peut être que je me trompe. Quand j'ai décidé de quitter Merlin, j'avais peur qu'elle m'en veuille (ce qui ne m'a pas empêché de le faire bien sûr après tout c'est ma vie) et puis en fait non. Elle m'a demandé comment je me sentais, j'ai répondu "soulagée" et elle m'a dit "c'est bien". Plus tard elle m'a avoué que elle aussi ça l'avait soulagée, comme quoi... d'ailleurs maintenant que j'y pense, durant cette histoire je n'ai pas écrit. pendant plus d'un an mes cahiers sont restés fermés. mes stylos ne servaient qu'aux cours. ma Salia m'a dit que j'étais "terne". Je n'écrivais plus. même si je ne voulais as le voir, c'était vrai. ça n'allait pas. illusoirement si, véritablement non.
puis il y a eu HC. et le RP (merci Whoami). un souffle nouveau dans ma vie, une échapatoire à ma vitrine. je me suis remise à écrire. la liberté. la rebellion. briser les chaines. me libérer de ce poids qui me retient au fond. Et reprendre mon envol de nouveau oh oui... plus près du ciel...
où en étais-je? désolée ce soir je vous entraine dans les méandres de mon esprit. donc... ah oui, j'espère que maman me comprendra. hier soir j'ai très mal dormi. je me suis couchée à 21h30 au lieu de mon minuit habituel. j'étais épuisée. mais je me suis réveillée 5 fois. j'ai fait un mauvais rêve. au matin je n'étais pas reposée. je n'ai pas passé une bonne journée. mais il n'y a plus rien à faire. je n'essaie même plus de faire de mon mieux, je n'y arrive pas, ma concentration est en vacances. je me contente de limiter les dégâts. que je parte de là sera mieux pour eux comme pour moi. tiens... je n'ai plus tellement envie de dormir.
j'ai encore mal à la gorge même si ça va deja mieux. j'ai mal à la tête aussi. mais je suis bien. y a des soirs comme ça... je ne flotte pas d'accord, mais je suis bien quand même.
samedi, on fête mon anniversaire. des gens que j'aime bien seront présents, d'autres hélas seront manquants. Ils arrivent vers 20h. en attendant je me douche car j'aurai bossé juste avant. Mon trésor les accueillera pendat que je me ferai belle. Rosalie m'aidera à mettre la robe bleue (la belle qui est impossible à mettre seule) (d'ailleurs je sens que mon trésor va s'amuser pour me l'enlever xD j'avais oublié ce détail). puis toute la troupe, on ira sonner chez soyinka vers 20h30 pour demander à son *** père de l'autoriser à traverser la route pour 2heures qu'elle puisse être de la partie. C'est pas gagné mais si on se met tous à espérer... je crois aux miracles!
mon trésor... j'ai pas pu aller le chercher aujourd'hui, c'est nul. j'ai envie de l'appeler mais je ne dois pas l'empêcher de bosser alors je me retiens. (je suis sage), heureusement qu'il y a msn et les textos, youpiiiii !!!
je me sens bien ce soir décidément... un immense merci à mon ange gardien qui est incroyable, décidément, et aussi à tous ceux que j'aime (vous vous reconnaitrez) d'être là, de graviter autour de moi car, c'est sûr, sans votre présence je ne pourrais pas me sentir bien un soir comme ça...
(et aussi bravo à ceux qui ont tout lu, je ne me relis pas, je sais pas si c'est long, si ça vaut le détour tout ça... allez bonne nuit!)
Ce soir... ce soir j'ai envie de parler de moi. Un peu. Une fois n'est pas coutume. Je sais, je l'ai déjà fait, ce n'était pas le but de mon blog mais bon. Là je suis inspirée... par ma propre petite personne, c'est fou, non?
Comment est-ce que ça a commencé? ah oui par une pensée "je suis bien..." et tout s'est enchaîné. (allez il est encore temps de décoller de mon article car ça y est je suis lancée, comment vous restez? bon, ok, c'est vous qui voyez ^^)
J'étais dans ma chambre, adossée à la porte, mon "atlas géant" sur mes jambes en tailleur pour avoir un support plat, un cahier posé dessus et mon stylo à la main. Et j'écrivais. L'inspiration me venait toute seule et je laissais l'encre s'installer à sa guise sur la feuille. c'était chouette. Et je me suis dit "je suis bien" et puis je me suis rendue compte que, courbée au dessus de mon cahier comme je l'étais, j'avais un peu mal au dos. Pourtant j'étais bien quand même et c'est ça qui était génial. Mais bon, j'ai décidé, pour une fois de m'assoir plus confortablement. J'ai pensé à aller sur la table de la salle à manger mais non car je n'entendrais plus ma musique. Je voulais rester dans ma chambre. Alors j'ai déblayé un bout de mon bureau (juste le minimum vital) et je me suis mise là. J'ai repris cahier et stylo et j'ai continué sur ma lancée. C'était chouette. Mon petite cahier rouge tout neuf acheté pour le boulot à la base, je l'étrennais enfin. Et c'est bien mieux d'y raconter des histoires que d'y prendre des notes. Franchement.
Ca fait un bout de temps que j'avais envie d'écrire sur ces personnages-là : Draca et Christopher, j'avais quelques passages dans la tête que je me promettais d'écrire mais sans la faire. Je n'ouvrais pas mon cahier le soir car j'allais me coucher pour être en forme pour le boulot, je ne l'ouvrais pas le matin parce que je n'avais pas le temps, je ne l'ouvrais pas à ma pause parce qu'elle était trop courte et que être coupée en pleine inspiration c'est mortel... pour l'inspiration justement. Bref, je ne passai jamais à l'acte.
Et ce soir, alors que j'avais éteind mon ordi, fait ma vaisselle tout ça... je suis allée dans ma chambre dans le but de me coucher, pour le boulot demain, et ... je sais pas... je me suis dit pourquoi pas et j'ai ouvert mon cahier. Un joli petit cahier rouge bien sympa. Sur la page de garde j'ai écrit "Draca et Christopher", puis j'ai tourné la page et j'ai écrit, de mon écriture de gamine, mon écriture de primaire améliorée. Bah, tout le monde n'est pas doué pour la calligraphie :p
et je me suis installée à mon bureau. j'ai alors réalisé que du moment que j'avais un cahier et un stylo (reynolds fine carbure bleu si possible) j'étais contente. c'est fou! mon bureau est en bazar et ça me gêne pas c'est vrai... mais j'écris et je suis contente. je suis une artiste en fait, attention, je ne dis pas que je fais des chefs-d'oeuvres tout ça, mais j'aime le faire, c'est ça qui compte. ça m'éclate! une goulée d'air, une ballade, un stylo bleu, un cahier, c'est la fête!!
voilà. je ne devrais pas m'arrêter d'écrire. Là j'arrête pour le boulot et je me dis que ce n'est pas bien. Aujourd'hui j'ai pris une décision : laisser tomber ce boulot. Ca allait avant, mais depuis janvier c'est la descente aux enfers. Et je ne sais pas pourquoi, que s'est il passé pour que tout s'écroule? je n'arrive pas à me rappeler. Mais vraiment il faut que j'arrête. Mes insomnies recommencent, mes cauchemars... et je n'en veux pas! Donc j'ai pris cette décision, puis une fois chez moi je me suis mise à écrire et l'inspiration venait, c'est un signe non? je crois que oui. je pense que c'est à prendre en considération. Un des symptômes de ma santé mentale est mon aptitude à écrire, cela semble certain ^^ alala je suis folle, mais je suis bien.
enfin bon, maintenant que je suis en paix avec moi- même ça ne suffit pas. demain je dois prendre mon courage à deux mains et le dire à ma chef. Qu'elle me donne mon préavis tout ça et que je cherche un autre boulot. Et oui factures, nourriture ... la vie quoi. Et surtout il va falloir que je l'annonce à ma maman. hum. ça se complique. Je vais la décevoir sur ce coup-là. Je crois. Mais après tout peut être que je me trompe. Quand j'ai décidé de quitter Merlin, j'avais peur qu'elle m'en veuille (ce qui ne m'a pas empêché de le faire bien sûr après tout c'est ma vie) et puis en fait non. Elle m'a demandé comment je me sentais, j'ai répondu "soulagée" et elle m'a dit "c'est bien". Plus tard elle m'a avoué que elle aussi ça l'avait soulagée, comme quoi... d'ailleurs maintenant que j'y pense, durant cette histoire je n'ai pas écrit. pendant plus d'un an mes cahiers sont restés fermés. mes stylos ne servaient qu'aux cours. ma Salia m'a dit que j'étais "terne". Je n'écrivais plus. même si je ne voulais as le voir, c'était vrai. ça n'allait pas. illusoirement si, véritablement non.
puis il y a eu HC. et le RP (merci Whoami). un souffle nouveau dans ma vie, une échapatoire à ma vitrine. je me suis remise à écrire. la liberté. la rebellion. briser les chaines. me libérer de ce poids qui me retient au fond. Et reprendre mon envol de nouveau oh oui... plus près du ciel...
où en étais-je? désolée ce soir je vous entraine dans les méandres de mon esprit. donc... ah oui, j'espère que maman me comprendra. hier soir j'ai très mal dormi. je me suis couchée à 21h30 au lieu de mon minuit habituel. j'étais épuisée. mais je me suis réveillée 5 fois. j'ai fait un mauvais rêve. au matin je n'étais pas reposée. je n'ai pas passé une bonne journée. mais il n'y a plus rien à faire. je n'essaie même plus de faire de mon mieux, je n'y arrive pas, ma concentration est en vacances. je me contente de limiter les dégâts. que je parte de là sera mieux pour eux comme pour moi. tiens... je n'ai plus tellement envie de dormir.
j'ai encore mal à la gorge même si ça va deja mieux. j'ai mal à la tête aussi. mais je suis bien. y a des soirs comme ça... je ne flotte pas d'accord, mais je suis bien quand même.
samedi, on fête mon anniversaire. des gens que j'aime bien seront présents, d'autres hélas seront manquants. Ils arrivent vers 20h. en attendant je me douche car j'aurai bossé juste avant. Mon trésor les accueillera pendat que je me ferai belle. Rosalie m'aidera à mettre la robe bleue (la belle qui est impossible à mettre seule) (d'ailleurs je sens que mon trésor va s'amuser pour me l'enlever xD j'avais oublié ce détail). puis toute la troupe, on ira sonner chez soyinka vers 20h30 pour demander à son *** père de l'autoriser à traverser la route pour 2heures qu'elle puisse être de la partie. C'est pas gagné mais si on se met tous à espérer... je crois aux miracles!
mon trésor... j'ai pas pu aller le chercher aujourd'hui, c'est nul. j'ai envie de l'appeler mais je ne dois pas l'empêcher de bosser alors je me retiens. (je suis sage), heureusement qu'il y a msn et les textos, youpiiiii !!!
je me sens bien ce soir décidément... un immense merci à mon ange gardien qui est incroyable, décidément, et aussi à tous ceux que j'aime (vous vous reconnaitrez) d'être là, de graviter autour de moi car, c'est sûr, sans votre présence je ne pourrais pas me sentir bien un soir comme ça...
merci
(et aussi bravo à ceux qui ont tout lu, je ne me relis pas, je sais pas si c'est long, si ça vaut le détour tout ça... allez bonne nuit!)
Publié par shinytear
j'ai l'esprit *feeling*