L'enfant perdu
Ethyl a épousé Lelia depuis déjà 10 ans. En 10 ans leur amour n'a fait que se renforcer, ils sont heureux d'être ensemble, de s'être trouvés. Une chose manque pourtant à leur bonheur. Ils ne rêvent que d'une chose, partager tout cet amour, toute cette tendresse avec une troisième personne : le fruit de leur union. Hélas, le temps passe et jamais le ventre de Lelia ne s'arrondit. Tous deux se rassurent, se soutiennent et continuent d'espérer... mais en vain.
Un jour Ethyl se décide à aller demander de l'aide à la Princesse de Faëlie. La jeune femme est toujours à l'écoute de son peuple. Il est sûr qu'elle saura l'aider. Il embrasse sa femme et part rencontrer la Princesse. En chemin il se remémore la première fois qu'il l'a vue. C'était il y a longtemps. Il n'était pas encore un homme et passait ses journées à peindre et rêver. On avait fait appel à lui afin de réaliser la portrait de la Princesse. Au début il avait été très gêné, ne sachant trop comment se comporter avec une telle personne. Mais il avait découvert une jeune femme aux iris mauves magnifiques, à l'aura bénéfique et au sourire rassurant. Elle l'avait tout de suite mis à son aise et il avait mis tout son coeur à la représenter sur la toile...
Plus tard il avait rencontré Lelia et la Princesse était venue assister à leur mariage, ce qui avait ému le couple. Elle avait elle-même béni leur union. La fête avait été superbe, les danses, les chants, les fleurs, les sourires...
C'est perdu dans ses pensées qu'Ethyl arrive chez la Princesse. Il entre dans ce qui pourrait être la salle du trône et il se passe le phénomène habituel. Comme chaque personne entrée ici, Ethyl aurait été bien en peine de décrire la salle. Y avait-il vraiment des murs et un plafond? Un sol? Nul ne s'en rappelait car une fois dans la salle, l'attention de tout un chacun etait totalement absorbée par la jeune femme assise sur le trône au bout d'un long tapis épais et soyeux. Ethyl s'avance, pose un genou en terre et salue la Princesse. Cette dernière, l'ayant reconnu, demande de suite de ses nouvelles.
- Cher Ethyl, quel plaisir de te voir! Comment te portes tu? Et Lelia?
- Je suis honoré que votre altesse se soucie de nous. Mon épouse et moi nous portons à merveille. Et vous-même?
- Très bien. Mais j'irais mieux sans les grands mots et les vouvoiements. Tu sais bien que ça me gêne! Et c'est normal que je me soucie de vous, je vous aime beaucoup.
Ethyl rougit. Il se sent gêné et n'ose exprimer sa requête. De plus, même si il connait l'avis de la Princesse par rapport aux grandes manières, il ne peut se résoudre à la tutoyer. A l'appeler par son prénom à la rigueur.
Elle l'observe, sentant bien que quelque chose ne va pas mais lui laissant le temps de trouver ses mots.
Il finit par se décider à lui confier son inquiétude du fait que Lelia et lui n'arrivent pas à être parents. La Princesse sourit, pose sa main sur le front du jeune homme et lui murmure:
- Tu vas bientôt être papa. Très bientôt. Je te le promets.
Ethyl prend la main princière avec douceur et y pose ses lèvres. Il la remercie du fond du coeur et rentre chez lui.
* * * * * *
Plusieurs saisons ont passé quand Ethyl se présente de nouveau à la Princesse. Celle-ci accueille avec enthousiasme son peintre prodige mais celui-ci semble un peu triste. La Princesse s'inquiète de le voir ainsi. Elle demande:
- Ethyl? Que t'arrive-t-il? Lelia n'a toujours pas d'enfant?
- Si, Princesse. C'est bien grâce à vous et je vous en remercie du fond du coeur mais...
Il hésite à continuer. Andalia l'y encourage d'une voix douce:
- Mais? Allons, dis moi...
- Depuis sa naissance il n'a jamais ri, ni pleuré. Nous n'avons même jamais entendu le son de sa voix. Je sais que nous devrions nous estimer heureux d'être parents et qu'il est probablement déplacé de venir nous plaindre à vous qui nous avez déjà tellement aidés seulement... si vous pouviez faire quelque chose...
Ethyl se met à genoux aux pieds d'Andalia et baisse la tête, accablé. Leur enfant... La Princesse descend de son trône, s'agenouille face à lui et lui relève la tête.
- Tu as eu raison de venir me trouver. Allons voir ton enfant.
Ethyl mène Andalia chez lui. Lelia, qui étendait du linge arrête sa besogne en les voyant arriver et s'approche en souriant pour saluer Andalia. Celle-ci lui dit qu'elle est venue voir l'enfant. Le sourire de Lelia s'estompe; une lueur d'inquiétude mêlée de tristesse passe dans ses yeux. Elle se retourne et appelle:
- Tarmenel! Viens mon trésor!
C'est alors qu'apparait un petit bonhomme au visage grave. Il n'a pas beaucoup plus d'un an. Il semble en parfaite santé si ce n'est sa peau pâle et son attitude trop calme. A son âge il serait plus à sa place à courir et gambader. Mais le petit garçon semble préférer poser son regard intelligent sur tout, examinant ce qui l'entoure avec un détachement flagrant.
Il observe avec attention la nouvelle venue mais ne sourit pas et ne dit rien. Andalia s'accroupit pour avoir les yeux au niveau de ceux de Tarmenel. Leurs regards se croisent. Les prunelles sombres du petit garçon prennent une couleur bleu glace pendant quelques instants tandis que ses cheveux se mettent à briller pour s'éteindre aussitôt.
Andalia jette un regard interrogateur aux parents.
Ethyl serre la main de Lelia et celle-ci explique tout bas que souvent la nuit, il prend cette apparence et reste dans le noir les yeux grands ouverts. Elle tremble légèrement. Son cher petit garçon... qu'a-t-il donc?
Andalia observe de nouveau Tarmenel. A bien y regarder son regard exprime une mélancolie qui ne convient pas à un petit garçon de son âge. Quelque chose l'empêche de vivre avec insouciance les premières années de sa vie comme les autres enfants de son âge. C'est comme si la dureté de la vie avait heurté trop tôt le petit garçon. Bien trop tôt.
La Princesse se relève et demande au couple de lui confier Tarmenel. Ils acceptent sans hésiter, soulagés à l'idée qu'elle puisse les aider.
Ethyl et Lelia embrassent leur enfant et le confient à la Princesse. Celle-ci prend le petit garçon dans ses bras et retourne au palais.
Elle sait qu'elle-même ne peut rien faire pour Tarmenel. Elle n'a pas assez de pouvoir. Il lui faut demander de l'aide divine. Elle traverse son jardin fleuri et ouvre le passage qui mène au Coeur de Faëlie, où se trouvent Eternité et Infini...
Plusieurs saisons ont passé quand Ethyl se présente de nouveau à la Princesse. Celle-ci accueille avec enthousiasme son peintre prodige mais celui-ci semble un peu triste. La Princesse s'inquiète de le voir ainsi. Elle demande:
- Ethyl? Que t'arrive-t-il? Lelia n'a toujours pas d'enfant?
- Si, Princesse. C'est bien grâce à vous et je vous en remercie du fond du coeur mais...
Il hésite à continuer. Andalia l'y encourage d'une voix douce:
- Mais? Allons, dis moi...
- Depuis sa naissance il n'a jamais ri, ni pleuré. Nous n'avons même jamais entendu le son de sa voix. Je sais que nous devrions nous estimer heureux d'être parents et qu'il est probablement déplacé de venir nous plaindre à vous qui nous avez déjà tellement aidés seulement... si vous pouviez faire quelque chose...
Ethyl se met à genoux aux pieds d'Andalia et baisse la tête, accablé. Leur enfant... La Princesse descend de son trône, s'agenouille face à lui et lui relève la tête.
- Tu as eu raison de venir me trouver. Allons voir ton enfant.
Ethyl mène Andalia chez lui. Lelia, qui étendait du linge arrête sa besogne en les voyant arriver et s'approche en souriant pour saluer Andalia. Celle-ci lui dit qu'elle est venue voir l'enfant. Le sourire de Lelia s'estompe; une lueur d'inquiétude mêlée de tristesse passe dans ses yeux. Elle se retourne et appelle:
- Tarmenel! Viens mon trésor!
C'est alors qu'apparait un petit bonhomme au visage grave. Il n'a pas beaucoup plus d'un an. Il semble en parfaite santé si ce n'est sa peau pâle et son attitude trop calme. A son âge il serait plus à sa place à courir et gambader. Mais le petit garçon semble préférer poser son regard intelligent sur tout, examinant ce qui l'entoure avec un détachement flagrant.
Il observe avec attention la nouvelle venue mais ne sourit pas et ne dit rien. Andalia s'accroupit pour avoir les yeux au niveau de ceux de Tarmenel. Leurs regards se croisent. Les prunelles sombres du petit garçon prennent une couleur bleu glace pendant quelques instants tandis que ses cheveux se mettent à briller pour s'éteindre aussitôt.
Andalia jette un regard interrogateur aux parents.
Ethyl serre la main de Lelia et celle-ci explique tout bas que souvent la nuit, il prend cette apparence et reste dans le noir les yeux grands ouverts. Elle tremble légèrement. Son cher petit garçon... qu'a-t-il donc?
Andalia observe de nouveau Tarmenel. A bien y regarder son regard exprime une mélancolie qui ne convient pas à un petit garçon de son âge. Quelque chose l'empêche de vivre avec insouciance les premières années de sa vie comme les autres enfants de son âge. C'est comme si la dureté de la vie avait heurté trop tôt le petit garçon. Bien trop tôt.
La Princesse se relève et demande au couple de lui confier Tarmenel. Ils acceptent sans hésiter, soulagés à l'idée qu'elle puisse les aider.
Ethyl et Lelia embrassent leur enfant et le confient à la Princesse. Celle-ci prend le petit garçon dans ses bras et retourne au palais.
Elle sait qu'elle-même ne peut rien faire pour Tarmenel. Elle n'a pas assez de pouvoir. Il lui faut demander de l'aide divine. Elle traverse son jardin fleuri et ouvre le passage qui mène au Coeur de Faëlie, où se trouvent Eternité et Infini...
* * * * * *
C'est sans surprise que la Déesse et le Dieu de Faëlie voient arriver la Princesse et le petit garçon. Sa mine grave et soucieuse les touche. Tandis qu'Andalia reste à l'entrée, Tarmenel s'avance dans le lieu béni. Ici se trouvent quelques objets et artefacts précieux. Ils ont chacun une immense valeur sentimentale pour l'un des peuples de Faëlie ou pour la personne avec qui tel objet a un lien.
Le petit garçon observe Eternité et Infini puis ses yeux sont attirés par une perle de glace avec un coeur de lumière vivante. Le joyau Thanyra.
Il s'approche encore et le fixe intensément. Ses yeux prennent une teinte bleu glace, ses cheveux se mettent à émettre une douce lueur. Eternité saisit Thanyra et le tend à Tarmenel. Le petit garçon le reçoit dans ses mains. Il le manipule avec précaution, il sait bien que c'est un trésor qu'il a là. Levant Thanyra à hauteur de ses yeux il y plonge le regard et ne bouge plus, comme en transe.
En fait il voyage...
Le Lorndor, une elfe aux cheveux de lumière, un prince aux yeux de glace, leur amour, leur union, la petite vie dans le ventre de l'elfe, le sang à ses pieds, la perte de l'enfant, le chagrin de l'ange doré et de l'ange noir, cette cicatrice dans leurs deux coeurs, ce souvenir de l'enfant qu'ils n'ont pas pu connaître mais qu'ils n'oublient pas...
Tarmenel éclate en sanglots.
- Lalli... Fatti...
De grosses larmes coulent sur ses joues. Il baisse les bras et détache son regard de Thanyra. Infini lui reprend délicatement le joyau tandis qu'Eternité prend le petit garçon dans ses bras. Elle berce tendrement l'enfant. Cet enfant perdu...
Tarmenel en a gros sur le coeur. Il pleure longtemps. Il a tant à évacuer! L'âme de l'enfant perdu d'Elyra et Thanos s'est réincarnée dans l'enfant d'Ethyl et Lelia. Mais l'âme de cet enfant disparu bien trop prématurément a été tellement marquée par la détresse de sa mère au moment où elle l'a perdu qu'elle en a gardé la trace dans sa réincarnation.
Dans les bras d'Eternité, Tarmenel finit par se calmer, s'apaiser. Pleurer est épuisant. Mais aussi tellement libérateur! Le petit garçon a pleuré toutes les larmes de son corps et maintenant il s'assoupit dans les bras de la Déesse.
Ses premiers parents ne l'oublient pas. Et même si sa perte avait causé une déchirure entre eux, cette plaie n'est plus. Ils sont de nouveau unis dans leur amour éternel. Ils continuent de vivre tous les deux et espèrent même avoir d'autres enfants. Ils n'essaient bien sûr pas de remplacer le premier. Ils le gardent dans leurs souvenirs. Pour toujours.
Tarmenel peut vivre sa nouvelle vie avec insouciance.
C'est sans surprise que la Déesse et le Dieu de Faëlie voient arriver la Princesse et le petit garçon. Sa mine grave et soucieuse les touche. Tandis qu'Andalia reste à l'entrée, Tarmenel s'avance dans le lieu béni. Ici se trouvent quelques objets et artefacts précieux. Ils ont chacun une immense valeur sentimentale pour l'un des peuples de Faëlie ou pour la personne avec qui tel objet a un lien.
Le petit garçon observe Eternité et Infini puis ses yeux sont attirés par une perle de glace avec un coeur de lumière vivante. Le joyau Thanyra.
Il s'approche encore et le fixe intensément. Ses yeux prennent une teinte bleu glace, ses cheveux se mettent à émettre une douce lueur. Eternité saisit Thanyra et le tend à Tarmenel. Le petit garçon le reçoit dans ses mains. Il le manipule avec précaution, il sait bien que c'est un trésor qu'il a là. Levant Thanyra à hauteur de ses yeux il y plonge le regard et ne bouge plus, comme en transe.
En fait il voyage...
Le Lorndor, une elfe aux cheveux de lumière, un prince aux yeux de glace, leur amour, leur union, la petite vie dans le ventre de l'elfe, le sang à ses pieds, la perte de l'enfant, le chagrin de l'ange doré et de l'ange noir, cette cicatrice dans leurs deux coeurs, ce souvenir de l'enfant qu'ils n'ont pas pu connaître mais qu'ils n'oublient pas...
Tarmenel éclate en sanglots.
- Lalli... Fatti...
De grosses larmes coulent sur ses joues. Il baisse les bras et détache son regard de Thanyra. Infini lui reprend délicatement le joyau tandis qu'Eternité prend le petit garçon dans ses bras. Elle berce tendrement l'enfant. Cet enfant perdu...
Tarmenel en a gros sur le coeur. Il pleure longtemps. Il a tant à évacuer! L'âme de l'enfant perdu d'Elyra et Thanos s'est réincarnée dans l'enfant d'Ethyl et Lelia. Mais l'âme de cet enfant disparu bien trop prématurément a été tellement marquée par la détresse de sa mère au moment où elle l'a perdu qu'elle en a gardé la trace dans sa réincarnation.
Dans les bras d'Eternité, Tarmenel finit par se calmer, s'apaiser. Pleurer est épuisant. Mais aussi tellement libérateur! Le petit garçon a pleuré toutes les larmes de son corps et maintenant il s'assoupit dans les bras de la Déesse.
Ses premiers parents ne l'oublient pas. Et même si sa perte avait causé une déchirure entre eux, cette plaie n'est plus. Ils sont de nouveau unis dans leur amour éternel. Ils continuent de vivre tous les deux et espèrent même avoir d'autres enfants. Ils n'essaient bien sûr pas de remplacer le premier. Ils le gardent dans leurs souvenirs. Pour toujours.
Tarmenel peut vivre sa nouvelle vie avec insouciance.
* * * * * *
Des jours ont passé. Tarmenel est un petit garçon qui court partout, et babille à tout va. Le plus souvent. Il reprend parfois son air grave mais ce n'est plus de la tristesse qu'il a au fond des yeux, c'est une rêverie muette. Ses cheveux restent roux et ses yeux sombres. Il ne change plus d'aspect. Son âme a accepté sa nouvelle vie. Sans regret.
Ethyl et Lelia sont soulagés de voir leur cher enfant ainsi. Andalia est heureuse d'avoir pu soulager la petite famille de son peintre prodige.
Un jour, Tarmenel rencontre une petite fille brune aux yeux de rapace. Une Skaadi. Ce peuple n'a pas pour habitude de se mêler aux autres pourtant la petite fille est attirée par Tarmenel. Elle ne parle pas - pas même par télépathie comme son peuple - et ne sourit jamais. Mais elle passe des jours entiers à suivre le petit garçon comme une ombre. Jusqu'à ce que sa mère vienne la chercher à chaque crépuscule. Elles repartent alors en volant.
Un matin, Tarmenel colle son front contre celui de la petite Skaadi et se concentre. Quelque chose passe entre eux. L'image d'une belle femme brune. Une amie de l'elfe de lumière. Une femme qui a elle aussi perdu son enfant, qui a énormément souffert dans sa vie : Skaïa. La petite Skaadi se met à pleurer puis son âme, tout comme celle de Tarmenel quelques temps auparavant se libère et la petite fille apprend à rire.
Une forte amitié se crée entre les deux petits qui profitent maintenant de la vie, heureux.
Ces enfants perdus...
Ces enfants qui se sont retrouvés...
Ceux qui vivent pour toujours dans des souvenirs...
Des jours ont passé. Tarmenel est un petit garçon qui court partout, et babille à tout va. Le plus souvent. Il reprend parfois son air grave mais ce n'est plus de la tristesse qu'il a au fond des yeux, c'est une rêverie muette. Ses cheveux restent roux et ses yeux sombres. Il ne change plus d'aspect. Son âme a accepté sa nouvelle vie. Sans regret.
Ethyl et Lelia sont soulagés de voir leur cher enfant ainsi. Andalia est heureuse d'avoir pu soulager la petite famille de son peintre prodige.
Un jour, Tarmenel rencontre une petite fille brune aux yeux de rapace. Une Skaadi. Ce peuple n'a pas pour habitude de se mêler aux autres pourtant la petite fille est attirée par Tarmenel. Elle ne parle pas - pas même par télépathie comme son peuple - et ne sourit jamais. Mais elle passe des jours entiers à suivre le petit garçon comme une ombre. Jusqu'à ce que sa mère vienne la chercher à chaque crépuscule. Elles repartent alors en volant.
Un matin, Tarmenel colle son front contre celui de la petite Skaadi et se concentre. Quelque chose passe entre eux. L'image d'une belle femme brune. Une amie de l'elfe de lumière. Une femme qui a elle aussi perdu son enfant, qui a énormément souffert dans sa vie : Skaïa. La petite Skaadi se met à pleurer puis son âme, tout comme celle de Tarmenel quelques temps auparavant se libère et la petite fille apprend à rire.
Une forte amitié se crée entre les deux petits qui profitent maintenant de la vie, heureux.
Ces enfants perdus...
Ces enfants qui se sont retrouvés...
Ceux qui vivent pour toujours dans des souvenirs...
et à Faëlie...