shinytear

Plume-esprit ou Esprit de plume...

Mercredi 14 mars 2007 à 22:02

"... Pourquoi faut-il que les hommes
aient d'autres passions que celle d'aimer?"

Hanaé-Rose    
      
B.D.: l'Ange et le Dragon
Livre 1. Et la mort ne sera que promesse
de Lalie et Téhy



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j'ai l'esprit citations

Mercredi 14 mars 2007 à 20:03

[nb: momo signifie "pêche en japonais, c'est un prénom féminin]

Momo
: "C'est marrant... le destin. Si tu n'avais pas failli te noyer ce jour-là, on ne serait                     peut-être pas ensemble comme ça, maintenant."

Kairi : "Ouaip."
Momo : "Avant d'avoir ce traumastisme tu nageais bien?"
Kairi : "Comme une enclume! xD"
Momo : "Alors pourquoi tu es allé nager si loin?"
Kairi : "Ce jour-là les vagues étaient très hautes, il venait d'y avoir une tempête.
...
Je pensais que si j'allais assez loin, je pourrais mourir."

manga : Peach Girl
de Miwa Ueda

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j'ai l'esprit citations

Mardi 13 mars 2007 à 23:44

"Mon coeur souffre quand elle s'éloigne,
bondit lorsqu'elle revient à mon regard,
fond quand elle m'embrasse ... "
Uchi             


Publié par shinytear

j'ai l'esprit citations

Mardi 13 mars 2007 à 22:42

Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle...

une sensation oppressante, étouffante.
Un labyrinthe sombre dans lequel tu es perdu. Il fait noir, tu as peur, tellement peur, et froid. Glacé jusqu'aux os.
Les pires idées assaillent ton esprit. Tu songes à sa froideur, son détachement apparent... que tu ne comprends pas. Qu'as tu fait pour mériter un tel comportement face à toi? Quel crime as tu commis? Aurais tu dit ou fait quelque chose qui l'aurait blessée? Mais était-ce assez grave pour que changent ses sentiments à ton égard? Un un temps si court?
Tu prends ta tête entre tes mains, tentant de réfréner ces affreuses images. De te raisonner, ce n'est pas possible, il ne faut pas y croire. Tu en as parlé à un ami, qui t'a rassuré en te disant que si ton autre réagissait ainsi, alors c'est qu'elle ne te méritait pas. Et il a ajouté qu'il ne la pensait pas comme ça. Ce raisonnement t'a fait sourire. Bien sûr qu'elle te vaut! Sinon tu ne l'aimerais pas. Et tu l'aimes tellement, tu tiens tant à elle!
Mais pour le moment... elle cache ses sentiments. Pourquoi? Peut-être ne s'en rend elle même pas compte. C'est juste qu'elle n'éprouve pas le besoin de s'épancher.
Pourtant, tu ne réussis pas à calmer la sourde inquiétude au fond de toi. Tu poses la main sur ton coeur. Rien. Il ne bat même plus. Tu te laisses glisser contre un mur, te recroquevilles sur toi-même. Au secours... qu'elle te dise quelque chose...
Tu pleures. Tu ne réussis pas à te calmer. tu trembles maintenant. L'angoisse semble prendre le dessus. Ta respiration se fait saccadée. La panique comprime ton plexus. Tu manques d'air, tu étouffes!
Tu es vraiment perdu au fond de ce labyrinthe infernal. Tu ne t'en sortiras jamais. Pas sans ton autre. Tu le sais. Tu l'appelles silencieusement. Et elle ne te répond pas, tu n'auras plu qu'à dire adieu au monde.
Qu'elle te fasse un signe, qu'elle te rassure, qu'elle te serre tout contre elle et ne te lâche plus... jamais plus...

Publié par shinytear

j'ai l'esprit à partir d'un mot...

Mardi 13 mars 2007 à 10:57

Debout sur la scène immaculée
La jeune fille se prépare à jouer
Musicienne de dernière minute
Elle n'a pourtant ni trac ni hésitation
Ce morceau se joue sans répétition, sans partition

Sans que rien ne lui indique qu'il est temps
Elle lève son archet et commence lentement
Les rayons de lune se reflètent sur l'instrument d'argent
Des cordes rouges et  bleues perlent les premières notes
Discrètes, couleur carmin et presque silencieuses

Son coeur s'affole. Peur, panique?
Montée d'adrénaline ou crise d'angoisse?
Le mouvement s'accélère.
Simples, doubles, triples croches coulent à flot.
La mélodie rouge poisse l'archet.
Les cordes lâchent...
Une larme coule...
La jeune fille s'écroule.

Fin de la repésentation.

Nul applaudissement ne retentit.
Il n'y a pas de public.
Sous la musicienne, le sol s'est assombri.
La lune à la fenêtre n'arrive plus à s'y refléter.

Sur le carrelage de la salle de bain
Elle est là, les yeux clos.
Nul instrument sinon son poignet gauche.
Près de sa main droite, un couteau à la lame aiguisée...



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j'ai l'esprit

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