Le ciel prend une teinte orangée. C'est joli. Ce le serait encore plus si elle pouvait le regarder avec lui. Mais elle n'est pas là. Il soupire et rentre chez lui.
Il pousse la porte de sa chambre. Elle n'est meublée que par un lit et un banc dans lequel il range ses vêtements. En entrant, il est surpris de trouver sur le banc, un ange blanc. L'ange ouvre les yeux et le coeur du jeune homme fait un bond quand il reconnaît sa Princesse. Les grandes ailes cachent le corps en position foetale. Elle lui sourit et il s'approche.
- Tu es revenue...
Il n'en croit pas ses yeux.
- Oui, je suis venue t'offrir un présent et aussi...
Elle se tait, soulève une aile, dévoilant ainsi sa nudité sous ses plumes et s'étend doucement sur le banc de bois.
Lui, reste immobile, abasourdi, ne pouvant détacher ses yeux du spectacle qui lui est offert. Enfin il va à elle et la prend délicatement dans ses bras. Il est surpris, elle est légère comme une plume. Littéralement. Etrange. Il la dépose sur le lit, s'allonge à côté d'elle et se met à la regarder, longuement, comme s'il voulait graver en lui chaque détail d'elle.
Elle est là, avec lui, il n'en revient toujours pas et se sent heureux, si heureux... Elle lui adresse un sourire, il se sent fondre, rapproche son visage du sien, effleure ses lèvres des siennes, hésite, puis ils échangent un baiser doux et tendre, longtemps pendant que, du bout des doigts, il explore chaque parcelle de la peau douce de l'être aimé.
Il a l'étrange impression qu'elle est plus fragile encore qu'une poupée de porcelaine, si fragile qu'il suffirait d'un souffle, d'un geste à peine maladroit pour la briser. Et cela il ne le veut à aucun prix.
Baisers, caresses sont échangés. Tendresse, passion, amour, union, fusion des coeurs et des esprits... soupirs... apaisement...
Il la tient dans ses bras, la soutient presque, lui caresse les cheveux. Il se rappelle la phrase qu'elle a dite : "Je suis venue t'offrir un présent" - et quel présent, il en est encore tout étourdi de bonheur - "et aussi..." et quoi? Elle n'a pas fini sa phrase. Il lui demande dans un murmure:
- Et aussi...?
- ... et aussi te dire adieu... répond-elle dans un souffle.
Le coeur du jeune homme s'arrête et lui fait mal. Il la regarde, remarque qu'elle perd légèrement consistance, qu'elle devient progressivement plus transparente.
- Non!
Il s'accroche à elle désespérément, la serre plus fort pour ne pas la laisser partir, l'empêcher de disparaître. Sa Princesse lui sourit mais il perçoit l'épuisement sur les traits fins de son visage. Elle lui tend les lèvres dans l'aumône d'un dernier baiser, il rapproche les siennes, ils vont se rejoindre mais déjà elle a disparu, ne laissant qu'une plume blanche à la place où elle se trouvait l'instant d'avant.
Le jeune homme referme ses bras autour du vide. Ce vide qui était sa Princesse. Ce vide glacial qui s'installe dans le coeur, il se met à pleurer toutes les larmes de son corps.
Il pousse la porte de sa chambre. Elle n'est meublée que par un lit et un banc dans lequel il range ses vêtements. En entrant, il est surpris de trouver sur le banc, un ange blanc. L'ange ouvre les yeux et le coeur du jeune homme fait un bond quand il reconnaît sa Princesse. Les grandes ailes cachent le corps en position foetale. Elle lui sourit et il s'approche.
- Tu es revenue...
Il n'en croit pas ses yeux.
- Oui, je suis venue t'offrir un présent et aussi...
Elle se tait, soulève une aile, dévoilant ainsi sa nudité sous ses plumes et s'étend doucement sur le banc de bois.
Lui, reste immobile, abasourdi, ne pouvant détacher ses yeux du spectacle qui lui est offert. Enfin il va à elle et la prend délicatement dans ses bras. Il est surpris, elle est légère comme une plume. Littéralement. Etrange. Il la dépose sur le lit, s'allonge à côté d'elle et se met à la regarder, longuement, comme s'il voulait graver en lui chaque détail d'elle.
Elle est là, avec lui, il n'en revient toujours pas et se sent heureux, si heureux... Elle lui adresse un sourire, il se sent fondre, rapproche son visage du sien, effleure ses lèvres des siennes, hésite, puis ils échangent un baiser doux et tendre, longtemps pendant que, du bout des doigts, il explore chaque parcelle de la peau douce de l'être aimé.
Il a l'étrange impression qu'elle est plus fragile encore qu'une poupée de porcelaine, si fragile qu'il suffirait d'un souffle, d'un geste à peine maladroit pour la briser. Et cela il ne le veut à aucun prix.
Baisers, caresses sont échangés. Tendresse, passion, amour, union, fusion des coeurs et des esprits... soupirs... apaisement...
Il la tient dans ses bras, la soutient presque, lui caresse les cheveux. Il se rappelle la phrase qu'elle a dite : "Je suis venue t'offrir un présent" - et quel présent, il en est encore tout étourdi de bonheur - "et aussi..." et quoi? Elle n'a pas fini sa phrase. Il lui demande dans un murmure:
- Et aussi...?
- ... et aussi te dire adieu... répond-elle dans un souffle.
Le coeur du jeune homme s'arrête et lui fait mal. Il la regarde, remarque qu'elle perd légèrement consistance, qu'elle devient progressivement plus transparente.
- Non!
Il s'accroche à elle désespérément, la serre plus fort pour ne pas la laisser partir, l'empêcher de disparaître. Sa Princesse lui sourit mais il perçoit l'épuisement sur les traits fins de son visage. Elle lui tend les lèvres dans l'aumône d'un dernier baiser, il rapproche les siennes, ils vont se rejoindre mais déjà elle a disparu, ne laissant qu'une plume blanche à la place où elle se trouvait l'instant d'avant.
Le jeune homme referme ses bras autour du vide. Ce vide qui était sa Princesse. Ce vide glacial qui s'installe dans le coeur, il se met à pleurer toutes les larmes de son corps.
* * *
De retour dans ma cellule. Seule avec ma souffrance. Envie de pleurer mais pas de larmes dans mon corps meurtri. J'ai pu rester avec lui plus que je ne le pensais. Me matérialiser auprès de lui était épuisant mais je sentais qu'il me soutenait et ça m'a aidé à tenir, à prolonger ces instants. Je crois qu'il m'aime comme je l'aime. Je l'ai vu dans ses yeux, je l'ai ressenti dans ses gestes. Nous aurions pu vivre une belle histoire ensemble.
Heureuse, apaisée, je rends mon dernier soupir.
De retour dans ma cellule. Seule avec ma souffrance. Envie de pleurer mais pas de larmes dans mon corps meurtri. J'ai pu rester avec lui plus que je ne le pensais. Me matérialiser auprès de lui était épuisant mais je sentais qu'il me soutenait et ça m'a aidé à tenir, à prolonger ces instants. Je crois qu'il m'aime comme je l'aime. Je l'ai vu dans ses yeux, je l'ai ressenti dans ses gestes. Nous aurions pu vivre une belle histoire ensemble.
Heureuse, apaisée, je rends mon dernier soupir.
(hum... tient ça me rappelle Siamoun et Angel ;) pr l'alternation des personnages pas pr l'histoire :p)