Ensuite il est passé du panier au sac de courses puis du sac de courses au sac à main. Le sac qu'elle prenait pour aller travailler. Le petit cahier rouge y entrait parfaitement. Alors elle l'emmenait au travail... mais ne le sortait jamais du sac. Elle n'avait pas vraiment envie d'y inscrire des mots qui ne voulaient rien dire, qui ne racontaient rien. des mots creux, froids, pas drôles. Elle ne voulait pas de ce destin pour ce petit cahier rouge.
Dans sa tête, elle avait deux personnages dont elle avait seulement fait les descriptions quelques années auparavant. Et aujourd'hui, elle y pensait de nouveau, elle imaginait des moments de leurs vies, des anecdotes qui leur seraient arrivées... elle avait tout cela à l'esprit, elle n'imaginait même plus, elle sentait, elle voyait, elle savait, elle percevait.
Mais elle ne mettait rien à l'écrit. Elle se contentait de se dire qu'elle pourrait décrire telle ou telle situation, qu'elle pourrait en remplir son petit cahier rouge et que ce serait vraiment sympa. Mais elle ne le faisait pas. Elle ne commençait ni le soir car elle était fatiguée, ni le matin car elle n'avait pas le temps, ni à la pause déjeuner d'une heure car elle ne voulait pas guetter sa montre et être coupée en pleine inspiration par un dur retour à la réalité professionnelle, et encore moins à la pause de l'après midi qui ne durait que 15 petites minutes (plutôt 11 en fait car se déplacer jusqu'au vestiaire ou en salle de pause faisait perdre de précieuses minutes).
Elle s'imaginait écrire, mais n'écrivait pas. Cela dura un temps.
Puis un soir, que la lune était toute blanche et le ciel tout noir... la petite fille dans la chambre vide... oups non ce n'est pas cela. Reprenons. Un soir donc, elle se dit "pourquoi pas?" ouvrit son petite cahier rouge, saisit un stylo bille bleu et le posa sur la feuille. Dès lors ce fut magique: le stylo courait seul sur le cahier, traçant des sillons d'encre, des mots, des phrases, des visages...
De ce jour, elle ne s'arrêta plus. Elle écrivait le matin dans le métro, le midi à la pause (et alors qu'est-ce que l'heure passait vite, à peine le temps de remplir une page, peut être deux et il fallait reprendre le service!), l'après midi à la pause (en quelques phrases les 10 minutes s'évaporaient), dans le métro au retour et chez elle le soir.
L'inspiration se perchait sur son épaule dès qu'elle ouvrait le petit cahier rouge, et le stylo glissait tout seul sur les pages vierges, les bleuissant chacune leur tour, décriavant des actions, des sentiments, des caractères, des rencontres, des suprises, du calme, des émotions, des situations, des rêves...
Parfois Draca lui ressemblait, parfois elle ressemblait à son Lui, parfois c'était Christopher qui ressemblait à son Lui, ou alors à elle, certaines fois, le couple sur le cahier ressemblait au couple de la réalité, d'autres fois non. Après tout, elle n'était pas Draca et il n'était pas Christopher, mais ces parallèles étaient bien amusants ^^
imaginaire... réalité... la frontière est parfois bien mince. Faisons que le rêve dévore notre vie afin que la vie ne dévore pas notre rêve dirait ce cher Philippe Chatel!
C'était magique, c'était fantastique, et elle se sentait si bien! Ecrire ainsi la faisait se sentire bien, vivante, la détendait, la reposait, lui donnait de l'énergie, la comblait de bien être en fait. Le mieux dans tout ça c'est que du premier coup, les phrases avaient la tournure souhaitée, elles représentaient vraiment ce qu'elle avait dans la tête, tout à fait comme elle le voyait... wahou!!!
Elle se sentait bien, elle se sentait même mieux que bien... tout cela grâce à un petit cahier rouge et un stylo bille bleu...
Parfois Draca lui ressemblait, parfois elle ressemblait à son Lui, parfois c'était Christopher qui ressemblait à son Lui, ou alors à elle, certaines fois, le couple sur le cahier ressemblait au couple de la réalité, d'autres fois non. Après tout, elle n'était pas Draca et il n'était pas Christopher, mais ces parallèles étaient bien amusants ^^
imaginaire... réalité... la frontière est parfois bien mince. Faisons que le rêve dévore notre vie afin que la vie ne dévore pas notre rêve dirait ce cher Philippe Chatel!
C'était magique, c'était fantastique, et elle se sentait si bien! Ecrire ainsi la faisait se sentire bien, vivante, la détendait, la reposait, lui donnait de l'énergie, la comblait de bien être en fait. Le mieux dans tout ça c'est que du premier coup, les phrases avaient la tournure souhaitée, elles représentaient vraiment ce qu'elle avait dans la tête, tout à fait comme elle le voyait... wahou!!!
Elle se sentait bien, elle se sentait même mieux que bien... tout cela grâce à un petit cahier rouge et un stylo bille bleu...
Et dire que Draca et Christopher, c'est moi qui les ait inventé le 28 juin 2001 ^^ Avec 2 autres couples ^^ ou futurs couples :p A la base premier puis 3eme livre d'une trilogie : La Marque du Dragon ! \o/
(Et vi je copie, je copie '^^)