shinytear

Plume-esprit ou Esprit de plume...

Jeudi 21 décembre 2006 à 0:01

quand on fait un cadeau c'est pour
- faire plaisir à la personne qui va le recevoir

on choisit donc le cadeau
- en fonctions des goûts et des intérêts de ladite personne
                                                 
le cadeau n'est pas pour soi!
attention de bien diffférencier ses propres goûts/envies de ceux/celles de la personne.

il est bien de l'observer et de l'écouter, ça donne des indices.
les connaissances de la personne peuvent aider aussi ^^


je dis ça parce que je trouve géniale l'expression de surprise (parfois) et de plaisir (surtout) de celui/celle qui reçoit mon présent. ça fait super plaisir de faire plaisir, je vous assure!

une personne de mon entourage qui ne connait rien à la façon de faire des cadeaux : mon père... mais bon, je suis habituée maintenant.

ça me fait penser à un autre sujet "vouloir faire que les autres ressemblent à ce que l'on voudrait que l'on soit et non les laisser être ce qu'ils sont vraiment"

veuillez excuser ce petit article inutile de la mi-nuit. Mais ceux qui me sont proches comprendront...

je vous adore!!!

 

Publié par shinytear

j'ai l'esprit

Lundi 18 décembre 2006 à 22:32

[note de vocabulaire:
- miror :
artefact permettant de voir un lieu choisi, une personne. Fenêtre interdimensionnelle. se présente sous la forme d'un petit bassin de pierre rempli d'eau claire ou d'un miroir. il existe différents miror à la portée plus ou moins limitée.
Le lieu où l'on trouve les mirors les plus puissants est l'Entre Monde.]



Shindor, le Gardien de l'Entre Monde assiste à la mort de la petite Princesse en regardant dans un de ses mirors et a un pincement au coeur à cette triste vision. Elle ne méritait pas de vivre ça et encore moins de mourir ainsi et si tôt.

Il adresse une prière à l'Esprit de la Première Princesse...

* * *

C'est Elvea qui reçoit l'appel au secours.
Elle rejoint Shindor et celui-ci lui montre le miror qui est une fenêtre ouverte sur l'Astarée, puis le miror du royaume des Krons. L'Etoile observeet comprend ce qui s'est passé. Elle regarde Shindor.
- J'y vais.
Le Gardien sourit, tend le bras et une arche de feuilles de noisetier paraît. Elvea la franchit et se retrouve en Astarée.

Elle rejoint le jeune homme dans sa chambre. Celui-ci n'a pas bougé, le visage ruisselant de larmes, le corps agité de sanglots, les bras crispés contre lui. A son entrée pourtant, il lève les yeux sur elle et essuie ses yeux. Elvea élève sa main à la hauteur de son visage, elle l'ouvre et l'on peut voir un petit point brillant flottant au-dessus de sa paume. C'est un éclat d'étoile qu'elle souffle vers le jeune homme. L'éclat se colle à son front.
- Va maintenant. lui intime-t-elle de sa douce voix.

* * *

Il pense qu'il va mourir de désespoir quand une femme, radieuse, lumineuse, lui apparaît. Et curieusement, même s'il n'a aucune idée de qui elle peut bien être, il sait précisément ce qu'il a à faire quand elle lui donne la permission "d'y aller". C'est comme si au milieu de l'obscurité dans laquelle ils se trouve une route se dessine, celle qu'il va emprunter.
Il s'habille puis l'Apparition et lui se retrouvent dans un décor de fantasmagorie où un long chemin couleur de lune serpente au centre d'un décor aux tons de jaune, d'orange et de rouge.
Un centaure multicolore aux yeux de nuit étoilée s'approche sans un mot, tend le bras et ainsi faisant, il fait apparaître une arche grisâtre. Le jeune homme s'y dirige et se retrouve au royaume Krons.
Les hautes murailles sombres et agressives sont loin d'être rassurantes. A vrai dire, à peine arrivé il n'a qu'une envie : celle de repartir loin d'ici au plus vite. D'ailleurs où se trouve-t-il? Malgré la peur qui pèse sur lui pour l'empêcher de bouger, il avance. Il ne connait pas le château, pourtant son pas est sûr et il n'hésite à aucun moment dans la direction à prendre. Plus il avance dans les couloirs sombres et descend vers les lieux insalubres, plus il se demande ce que sa Princesse fait là. Et dans quel état il va la retrouver. Sa gorge est sèche, son coeur serré. Il avance encore dans l'inconnu.

* * *

Bien sûr le château n'est pas inhabité, il y a des gardes, des serviteurs ainsi que des esclaves dans chaque pièce, chaque couloir traversé par le jeune homme.
Mais aucun ne l'arrête. Car il rayonne de puissance. Une puissance pure, protectrice, d'amour et de compassion. C'est bien Faëlie qui rayonne à travers lui, qui lui montre le chemin à emprunter, qui lui donne la force de sa détermination.
Et, repectant cette puissance qu'ils ressentent infinie, tous le laissent passer. De toute façon il avance droit au but sans remarquer quiconque autour de lui.
Et personne n'ose l'empêcher de passer. Pas même Macaberia et Kedavra les Soeurs-Reines des Krons. Elles se savant fortes mais elles sentent qu'elles ont déâssé les limites cette fois, et surtout, elles réalisent que Faëlie, malgré qu'elle soit pacifique, n'est pas pour autant faible. Il leur reste beaucoup à apprendre de ce Monde de douceur et de force tranquille.

La blonde Kedavra fulmine. Comment osent-ils envoyer quelqu'un! Pourquoi les gardent ne lui barrent ils pas la route? Pourquoi n'en finissent ils pas avec lui tout simplement?
Macaberia la fait taire. Les yeux rivés sur son miror, elle observe le jeune homme, son rayonnement, sa progression dans les sous-sols. Ce jeune homme lui est inconnu. Malgré que son pouvoir lui ait indéniablement été octroyé pas faëlie, elle est sûr qu'il n'en est pas originaire. Elle le voit atteindre le cachot de la Princesse, tressaillir en apercevant son état, s'aider du mur pour ne pas tomber puis prendre une profonde inspiration avant de s'avancer vers elle.

* * *

Quand il la retrouve enfin, il a de nouveau envie de pleurer. Sang, brûlures, ecchymoses, plaies ouvertes ont détruit le corps délicat. Comment peut-on infliger de telles horreurs? Il la soulève tout doucement, se relève et fait le chemin inverse, la Princesse dans ses bras.
Il a le coeur gonflé de regrets; regret de n'avoir pas su ce qui lui arrivait, de ne pas avoir été là, de n'avoir pas pu la sauver. Qu'elle soit morte seule dans ce lieu infâme sans lumière et malsain le fait sentir coupable. Coupable d'avoir douté d'elle, de sa sincérité, de ses sentiments... alors qu'elle vivait ça...

Il arrive enfin hors du sombre castel. Avançant vers l'arche où l'attendent l'Apparition et le centaure multicolore, il la franchit sans se retourner. Une rage commence doucement à sourdre au fond de lui et il sait que si il jette un coup d'oeil à l'endroit qu'il vient de quitter, il n'aura qu'une idée : tout détruire pour la venger. Mais il sait aussi qu'elle n'aurait pas aimé ce genre de réaction. Alors il se force à ne plus penser à cette colère qui l'habite.

* * *

Macaberia scrute toujours son miror. Elle y voit l'arche mais ne peut distinguer ce qui se trouve derrière. Le jeune homme y entre et elle le perd de vue. Néanmoins elle aperçoit quelqu'un... une femme qui ressemble à s'y méprendre à la Première Princesse de faêlie si ce n'est une aura différente, moins colorée, plus lumineuse. Ledit sosie plonge son regard dans celui de Macaberia... à travers le miror! "Impossible!" songe cette dernière. On ne peut pas savoir quand on est observé à travers un miror et pourtant le fait est là, elle doit bien l'accepter.

Le regard de la femme lumineuse est tranquille et posé, on n'y décèle aucune trace de colère ou d'animosité, juste un calme immense et une attention, une concentration intense, infinie. Macaberia a la désagréable impression que son âme est observée dans ses moindres détails, sondée. Alors la Reine craque et d'un geste brusque, elle retourne le miror, rompant ainsi le contact.
Elle se lève, se dirige vers la fenêtre et jette un coup d'oeil en contrebas. La femme lumineuse est là, sous l'arche. Une Etoile. Macaberia en a la révélation instantanément. L'Etoile lui adresse un petit sourire tranquille et l'arche disparait.

Macaberia réalise soudainement qu'en retournant le miror, elle a baissé le regard en premier et donc a avoué son infériorité vis à vis de cette etoile. Dès le premier contact. De rage, elle saisit le miroir et le projette violement contre un mur la faisant exploser en mille morceaux, sous les yeux médusés de sa pâle soeur.
A cet instant une profonde haine lui naît à l'encontre de l'Etoile. Macaberia s'en fait la promesse : cela prendra le temps qu'il faudra mais un jour, elle la brisera en mille éclats...
A cette idée, un sourire mauvais se dessine sur son visage parfait, assombrissant ses traits.

* * *

Faëlie.
Une proccession de fées, centaures, Floréliants, enfants-dragons et autres peuples du monde à l'atmosphère nacrée accompagnent la Princesse.
Son corps a été soigné, tous les stigmates ont été éffacés, son visage a gardé l'expression apaisée de ses derniers instants. On l'a vêtue d'une robe bleu ciel. Le jeune homme marche à côté de la litière sur laquelle elle est installée et ne la quitte pas des yeux.
Chemin faisant, le groupe arrive près du lac-aux-étoiles à côté duquel un bûcher a été préparé. On allonge la petite Princesse sur un lit d'aiguilles de pins odorantes et de fleurs colorées. Le jeune homme, une chandelle à la main, s'approche d'elle. Elle a l'air paisiblement endormie, si seulement elle pouvait se réveiller là, maintenant, ouvrir les yeux... De sa main libre il caresse son visage en murmurant:
- Pardonne moi, je t'aime.
Il se recule et met le feu au branchettes sèches. Tandis que tout se consume, que la princesse se fond dans les airs et retourne à la terre, un chant est entonné par les personnages de la procession. Toutes ces voix qui se mêlent sur une même mélodie chargée de tristesse mais aussi d'espoir créent l'harmonie du départ. La voix du jeune homme rejoint toutes les autres, portant l'intensité des sentiments à son apogée.

Il sait que où qu'elle se trouve , elle recevra le message qu'il veut lui faire passer : elle peut se reposer maintenant... en l'attendant.

FIN


Publié par shinytear

j'ai l'esprit inspiration

Dimanche 17 décembre 2006 à 22:50

Le ciel prend une teinte orangée. C'est joli. Ce le serait encore plus si elle pouvait le regarder avec lui. Mais elle n'est pas là. Il soupire et rentre chez lui.

Il pousse la porte de sa chambre. Elle n'est meublée que par un lit et un banc dans lequel il range ses vêtements. En entrant, il est surpris de trouver sur le banc, un ange blanc. L'ange ouvre les yeux et le coeur du jeune homme fait un bond quand il reconnaît sa Princesse. Les grandes ailes cachent le corps en position foetale. Elle lui sourit et il s'approche.
- Tu es revenue...
Il n'en croit pas ses yeux.
- Oui, je suis venue t'offrir un présent et aussi...
Elle se tait, soulève une aile, dévoilant ainsi sa nudité sous ses plumes et s'étend doucement sur le banc de bois.
Lui, reste immobile, abasourdi, ne pouvant détacher ses yeux du spectacle qui lui est offert. Enfin il va à elle et la prend délicatement dans ses bras. Il est surpris, elle est légère comme une plume. Littéralement. Etrange. Il la dépose sur le lit, s'allonge à côté d'elle et se met à la regarder, longuement, comme s'il voulait graver en lui chaque détail d'elle.
Elle est là, avec lui, il n'en revient toujours pas et se sent heureux, si heureux... Elle lui adresse un sourire, il se sent fondre, rapproche son visage du sien, effleure ses lèvres des siennes, hésite, puis ils échangent un baiser doux et tendre, longtemps pendant que, du bout des doigts, il explore chaque parcelle de la peau douce de l'être aimé.
Il a l'étrange impression qu'elle est plus fragile encore qu'une poupée de porcelaine, si fragile qu'il suffirait d'un souffle, d'un geste à peine maladroit pour la briser. Et cela il ne le veut à aucun prix.
Baisers, caresses sont échangés. Tendresse, passion, amour, union, fusion des coeurs et des esprits... soupirs... apaisement...
Il la tient dans ses bras, la soutient presque, lui caresse les cheveux. Il se rappelle la phrase qu'elle a dite : "Je suis venue t'offrir un présent" - et quel présent, il en est encore tout étourdi de bonheur - "et aussi..." et quoi? Elle n'a pas fini sa phrase. Il lui demande dans un murmure:
- Et aussi...?
- ... et aussi te dire adieu... répond-elle dans un souffle.
Le coeur du jeune homme s'arrête et lui fait mal. Il la regarde, remarque qu'elle perd légèrement consistance, qu'elle devient progressivement plus transparente.
- Non!
Il s'accroche à elle désespérément, la serre plus fort pour ne pas la laisser partir, l'empêcher de disparaître. Sa Princesse lui sourit mais il perçoit l'épuisement sur les traits fins de son visage. Elle lui tend les lèvres dans l'aumône d'un dernier baiser, il rapproche les siennes, ils vont se rejoindre mais déjà elle a disparu, ne laissant qu'une plume blanche à la place où elle se trouvait l'instant d'avant.
Le jeune homme referme ses bras autour du vide. Ce vide qui était sa Princesse. Ce vide glacial qui s'installe dans le coeur, il se met à pleurer toutes les larmes de son corps.

* * *

De retour dans ma cellule. Seule avec ma souffrance. Envie de pleurer mais pas de larmes dans mon corps meurtri. J'ai pu rester avec lui plus que je ne le pensais. Me matérialiser auprès de lui était épuisant mais je sentais qu'il me soutenait et ça m'a aidé à tenir, à prolonger ces instants. Je crois qu'il m'aime comme je l'aime. Je l'ai vu dans ses yeux, je l'ai ressenti dans ses gestes. Nous aurions pu vivre une belle histoire ensemble.

Heureuse, apaisée, je rends mon dernier soupir.

Publié par shinytear

j'ai l'esprit inspiration

Dimanche 17 décembre 2006 à 21:28

En Astarée, au milieu des prés verdoyants que fait onduler le vent, le jeune homme songe. Il songe à celle qui lui avait promis de revenir.
 Elle l'avait délivré de ce roi qui le traitait comme un animal de compagnie, royal, certes, mais un animal. Et elle l'avait ramenée chez lui, ici.

De nombreuses lunes avaient passé depuis qu'elle était repartie de son côté. Il avait travaillé la terre, cultivé les champs et la deuxième récolte était pour bientôt. Combien de temps devra-t-il encore l'attendre? L'aurait elle oublié? Après tout elle est une Princesse, tandis que lui...

* * *

La morsure de fouet sur mon dos. Encore. Ma peau est déchirée, ma chair à vif. Je serre les dents, essaie de na pas hurler, de ne pas gémir, mais peine perdue. La douleur est telle que je ne peux m'empêcher de l'exprimer. Cela fait jouir mes bourreaux et me désespère.
Je suis suspendue à quelques centimètres du sol par les poignets. On m'enfonce un pieux de métal chauffé au rouge dans l'épaule. C'en est trop pour mon corps. Je perds connaissance. On me giffle, on tente de me faire reprendre mes esprits avec des coups, des écorchures. Où est le plaisir de la torture si la victime ne réagit pas?
On me jette dans une geôle sombre aux murs suintant d'humidité où pullulent cloportes et rats. Je suis bien au-delà de la douleur, je ne sens plus rien. Ma fin est proche et nul ne viendra me sauver.

Je repense à ce jeune homme rencontré à la Cour du roi Igaldour. Je l'avais ramené chez lui en lui disant que j'allais revenir le chercher. Je comptais réellement le faire, après avoir rempli des missions importantes. Je suis quand même Princesse de Faëlie... être Princesse est bien plus difficile que je ne l'imaginais.
Je suis épuisée... non, plus que ça encore. Je m'évanouis à nouveau.

* * *

Elle est revenue le voir quelques fois, c'est vrai, mais jamais elle n'est restée. Chaque fois, elle a dû repartir sauver des peuples. Alors elle y allait. En disant qu'elle allait revenir pour lui et l'emmener... après...
Il sait bien qu'elle ne fait pas cela pour s'amuser, pour la gloire ou par hasard. C'est autre chose, une histoire de destinée, de réincarnation. Il n'est nul doute qu'elle prend son rôle très à coeur. Il se sent fier d'elle pour ça, mais il aurait aimé être sûr d'avoir une place dans ses pensées. Il soupire.
Peut-être qu'elle ne reviendra jamais, que ses sentiments se sont effacés. Il faut s'habituer.

* * *

Douleur. Je me réveille. Hurlements. Ce ne sont pas les miens. Les cachots regorgent de victimes, j'en ai vu les ongles arrachés, les mebres brisés, la peau tailladée, les os, les organes à l'air ou pire encore... Mais toujours vivants. Juste assez pour ravir les bourreaux.Quand je suis venue ici dans le but de fair une trève voire la paix avec les krons, j'ignorais qu'ils avaient de telles pratiques. Ni que je subirais ce sort.
La paix avec de tels êtres... que j'ai été stupide. L'Esprit de la Princesse n'aurait jamais dû me choisir pour se réincarner. Je ne suis pas à la hauteur. Pas du tout.

Je voudrais le revoir. J'ai besoin de le revoir. J'ai si mal qu'il m'est difficile de me concentrer. Je bande ma volonté, rassemble mes dernières forces, ce qu'il me reste de pouvoir...
Le revoir...


...à suivre...



Publié par shinytear

j'ai l'esprit inspiration

Vendredi 15 décembre 2006 à 23:33

Finalement qu'est ce qu'un ami, si ce n'est cette personne en qui on peut avoir une totale confiance, qui nous écoute et qui nous libère de nos maux, ne nous juge pas sur nos actes. C'est cela que doit être ton refuge, toujours prêt pour toi, quand tu en as besoin, à te rassurer dans les moments de doute, à te tenir dans ses bras lorsque tu as besoin de chaleur humaine. Il doit être prêt à te rendre service. Je ne parle pas bien sûr de toutes ces amitiés circonstancielles ou ces amitiés intéressées que l'on trouve au carrefour de nos vies. Je te parle bien de ces rares personnes qui en toute occasion sauront t'aider à t'élever l'esprit, qui par leurs conseils t'éloigneront des plaisirs fugaces qui, si sur le moment te procurent un quelconque soulagement, te font ressentir quelques instants plus tard la mort de l'âme.

Nyark

Publié par shinytear

j'ai l'esprit citations

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