Lala-Ru m'a fait remarquer que mes 2 derniers articles (Pensées 5 et 6) peuvent donner à penser (tiens donc ^^") que j'étais d'humeur grise hier. Ce qui est faux.
Hier... bonheur. Mon Prince est venu me voir à la maison. On a regardé des clips, un film, on s'est calinés, on a parlé, je l'ai massé, on a dîné... Nous étions tous les deux, ensemble en amoureux. *soupir*. Puis je l'ai raccompagné au métro car il devait rentrer. Et quand je suis revenue à la maison... il n'était plus là. snif. ça m'a fichu un peu le cafard j'avoue. Mais j'étais tellement heureuse d'avoir passé du temps avec lui!
en plus il a dit qu'il reviendrait me voir! C'est génial!!!
en tout cas si j'ai écrit les Pensées 5 et 6, c'est pas que j'étais triste, c'est que j'aimais bien ces phrases. Le plus souvent mes "Pensées" traduisent mon humeur du moment mais pas là.
Après ma dernière histoire j'avais enroulé mon coeur dans du gros scotch de déménageur pour l'empêcher de battre. J'avais serré fort à l'étouffer. Pour ne plus aimer. Pourtant, avec toi il a tressailli plusieurs fois déjà depuis quelques temps. Et hier, je l'ai libéré. Je le laisse maintenant battre en toute liberté. Pour toi.
Vendredi nuit à un moment on a papoté. C'était chez Antoine, y avait Maïa ma cousine chérie, mon Prince et ses copains. On a entamé une discussion intéressantes sur les filles, les garçons, les a priori, les vérités. Mais la discussion a vite tourné court. J'ai trouvé ça chouette de partager les points de vue, c'est vrai car ainsi on apprend plein de choses. Le thème était l'amour et les relations garçons-filles. C'était intéressant mais ça n'a pas duré. Maïa m'a fait remarquer que quand on aborde ce genre de sujet, on a le réflexe de vouloir donner des exemples et donc de parler de ses expériences personnelles. Cela fait remonter des souvenirs à la surface, des souvenirs pas toujours agréables. Alors bon. On a arrêté de parler de ça. c'est quand même dommage.
Pourquoi je disais ça déjà? Ah oui. Il en est quand même ressorti que fille ou garçon on a peur d'aimer car cela fait souffrir. Quand on aime on a peur de le montrer, de se dévoiler, de se mettre à nu. Car on est alors tellement vulnérable! Et... d'après ce qu'ils m'ont dit, c'est à ce moment précis, au moment où on se lance à corps perdu, on l'on se donne tout entier à cet(te) autre qui est notre moitié... qu'il (elle) nous rejette, nous rit au nez, nous laisse tomber, désintéressé(e).
Mais on oublie que quand on aime il y a d'abord le bonheur, la joie, le plaisir partagé d'être ensemble, d'être lié. Plus on se laisse aller à s'aimer plus on escalade une haute montagne jusqu'à atteindre le sommet, le paroxysme, le 7e ciel, l'Eden, ... bref, vous me comprenez. le bonheur indescriptible de l'amour partagé. Mais durant l'escalade on a toujours le risque de tomber. En fait la hauteur que l'on réussit à escalader correspond au degré de dévoilement de soi, d'implication dans l'amour. Vous me suivez? Je suis compréhensible? Par conséquent, plus on tombe de haut, plus on souffre en chutant au sol. La peur de souffrir.
Je suis en pleine escalade. Je prends le risque de tomber de haut. Il faut se lancer, il faut vivre, il faut aimer. Je n'ai pas envie de rester au ras du sol à regarder les autres s'accrocher. Je veux vivre plus intensément que ça. J'entreprends l'ascenscion du mont Thanos. Petit à petit, conscienscieusement, amoureusement, passionnément...
et puis tout le monde ne tombe pas après tout!
(euh... qu'est-ce que je fais de cet article? je le laisse? là j'hésite franchement. Je dois dire que je ne sais pas quand m'arrêter. Je parle trop? bah, pas grave. il est si long que nul n'ira au bout. bon. faut que je me détende là. ne pas réfléchir. Suivre son coeur, son instinct. tant pis pour le reste. être en paix avec soi, en accord avec ce que l'on éprouve... bon là je me tais ou je ne m'arrêterai pas ^^)