quelques photos d'un jour où les époques se sont croisées...
Ce jour-là, il est entré dans mon monde...
shinytear
Plume-esprit ou Esprit de plume...
shinytear
Plume-esprit ou Esprit de plume...
Dimanche 13 mai 2007 à 22:20
une fois n'est pas coutume...
Publié par shinytear
j'ai l'esprit *feeling*
Mercredi 9 mai 2007 à 23:28
Que dire? C'est beau l'amour... mais si je dis ça vous allez me trouver gnan-gnan. Déjà aujourd'hui Nyark a dit que je parlais trop de Thanos. Peut être...
et l'amitié... c'est essentiel.
C'est liens que les personnes tissent entre elles... c'est merveilleux, ça embellit la vie...
le soutien... la tendresse... l'écoute... l'attention... la présence...
C'est magique. Et c'est réel. La magie existe je vous le dis. Et l'amour...
Parce que l'amitié je n'en doute pas. Mais l'amour est tellement plus difficile à cerner, à saisir...
J'ai conscience que j'ai énormément de chance de vous avoir...
Salia, Soyinka, Earwen, Hebi-kun, Nyarkounet, Thanos...
et beaucoup d'autres, mais vous êtes les premiers à répondre à mes appels... j'en suis très touchée, merci ...
et l'amitié... c'est essentiel.
C'est liens que les personnes tissent entre elles... c'est merveilleux, ça embellit la vie...
le soutien... la tendresse... l'écoute... l'attention... la présence...
C'est magique. Et c'est réel. La magie existe je vous le dis. Et l'amour...
Parce que l'amitié je n'en doute pas. Mais l'amour est tellement plus difficile à cerner, à saisir...
J'ai conscience que j'ai énormément de chance de vous avoir...
Salia, Soyinka, Earwen, Hebi-kun, Nyarkounet, Thanos...
et beaucoup d'autres, mais vous êtes les premiers à répondre à mes appels... j'en suis très touchée, merci ...
Publié par shinytear
j'ai l'esprit *feeling*
Jeudi 19 avril 2007 à 1:52
(je ne sais plus où j'ai trouvé cette image mais merci à son auteur ^^)
Publié par shinytear
j'ai l'esprit *feeling*
Samedi 7 avril 2007 à 2:00
Je me souviens d'un jour de Pâques il y a quelques années...
des tas d'oeufs en chocolat avaient été cachés par maman, tonton et tatie dans le parc de leur grande maison de Milly. Aga, Maë, Maïa et moi les cherchions sous les regards amusés de nos parents. Il faisait beau, il faisait doux, on était bien. On riait.
Nous avons trouvé les oeufs dans les arbres, dans les buissons, dans la forêt de bambou même... Nous courions partout dans ce grand jardin. L'humeur était comme le temps... agréable... un souvenir si doux, si plein de rires et de sourires, de paroles enjouées...
Je viens de me rappeler que le dernier jour où j'ai vu Maëva, c'était la période de Pâques. Je n'attendais personne ce jour-là mais on a sonné au portail et je suis tombée nez à nez avec tonton et Maëva. Maë qui me tendait un gros oeuf de Pâques, je me souviens c'était un kinder maxi surprise. Ils venaient me proposer d'aller voir Maïa faire un spectacle de voltige à la Courneuve. C'était... il y a longtemps...
Dimanche, c'est Pâques. Aga sera là. Maïa et son chéri Victor aussi j'espère. Ainsi que mon bien aimé Thanos normalement. Pourvu qu'il fasse beau! Nous allons passer l'après midi chez tatie. Et j'ai envie que tous ensemble nous cherchions les oeufs. Même si nous n'avons plus 10 ans. J'ai envie qu'on rie, qu'on s'amuse. Comme des gamins. En famille. Comme avant. Même si Maëva n'est plus là ni tonton. Même si le jardin de tatie est 20 fois plus petit que le parc de la maison de Milly. J'ai envie de cette légèreté, de cette bonne humeur, de ces rires... Ensemble, en famille, en amour, amusons nous sans penser à des choses sérieuses, laissons nous aller quelques heures... sous les regards bienveillants de Tonton Maurice, Maëva... et même Pan ^^. Car ils seront présents dans ce jardin. Je le sais, je le sens, j'en suis sûre. Un dimanche au soleil, en famille, de sourire et de tendresse.
Et pour finir, avoir les larmes aux yeux et le coeur tout ému de ces joies simples, de ce bonheur que l'on peut retrouver avec des petits actes de rien du tout, mais qui ont pourtant un fort impact sur le moment.
Je rêve... j'espère... j'ai envie de tout ça... même si c'est bête... même si c'est rien... même si c'est enfantin...
à dimanche!
des tas d'oeufs en chocolat avaient été cachés par maman, tonton et tatie dans le parc de leur grande maison de Milly. Aga, Maë, Maïa et moi les cherchions sous les regards amusés de nos parents. Il faisait beau, il faisait doux, on était bien. On riait.
Nous avons trouvé les oeufs dans les arbres, dans les buissons, dans la forêt de bambou même... Nous courions partout dans ce grand jardin. L'humeur était comme le temps... agréable... un souvenir si doux, si plein de rires et de sourires, de paroles enjouées...
Je viens de me rappeler que le dernier jour où j'ai vu Maëva, c'était la période de Pâques. Je n'attendais personne ce jour-là mais on a sonné au portail et je suis tombée nez à nez avec tonton et Maëva. Maë qui me tendait un gros oeuf de Pâques, je me souviens c'était un kinder maxi surprise. Ils venaient me proposer d'aller voir Maïa faire un spectacle de voltige à la Courneuve. C'était... il y a longtemps...
Dimanche, c'est Pâques. Aga sera là. Maïa et son chéri Victor aussi j'espère. Ainsi que mon bien aimé Thanos normalement. Pourvu qu'il fasse beau! Nous allons passer l'après midi chez tatie. Et j'ai envie que tous ensemble nous cherchions les oeufs. Même si nous n'avons plus 10 ans. J'ai envie qu'on rie, qu'on s'amuse. Comme des gamins. En famille. Comme avant. Même si Maëva n'est plus là ni tonton. Même si le jardin de tatie est 20 fois plus petit que le parc de la maison de Milly. J'ai envie de cette légèreté, de cette bonne humeur, de ces rires... Ensemble, en famille, en amour, amusons nous sans penser à des choses sérieuses, laissons nous aller quelques heures... sous les regards bienveillants de Tonton Maurice, Maëva... et même Pan ^^. Car ils seront présents dans ce jardin. Je le sais, je le sens, j'en suis sûre. Un dimanche au soleil, en famille, de sourire et de tendresse.
Et pour finir, avoir les larmes aux yeux et le coeur tout ému de ces joies simples, de ce bonheur que l'on peut retrouver avec des petits actes de rien du tout, mais qui ont pourtant un fort impact sur le moment.
Je rêve... j'espère... j'ai envie de tout ça... même si c'est bête... même si c'est rien... même si c'est enfantin...
à dimanche!
Publié par shinytear
j'ai l'esprit *feeling*
Jeudi 8 février 2007 à 23:23
Elle s'était acheté un petit cahier rouge. Un jour, comme ça, en faisant les courses. Elle s'était dit que ça lui servirait pour prendre des notes au travail. Elle comptait prendre une bonne résolution professionnelle. Au début. C'était un cahier de 100 pages au format 17 x 22 cm à petits carreaux et, surtout, à couverture rouge. Allez savoir pourquoi c'est le rouge qui l'a appelée. Pas le vert, ni le bleu. Et voilà comment ce petit cahier s'est retrouvé dans son panier.
Ensuite il est passé du panier au sac de courses puis du sac de courses au sac à main. Le sac qu'elle prenait pour aller travailler. Le petit cahier rouge y entrait parfaitement. Alors elle l'emmenait au travail... mais ne le sortait jamais du sac. Elle n'avait pas vraiment envie d'y inscrire des mots qui ne voulaient rien dire, qui ne racontaient rien. des mots creux, froids, pas drôles. Elle ne voulait pas de ce destin pour ce petit cahier rouge.
Dans sa tête, elle avait deux personnages dont elle avait seulement fait les descriptions quelques années auparavant. Et aujourd'hui, elle y pensait de nouveau, elle imaginait des moments de leurs vies, des anecdotes qui leur seraient arrivées... elle avait tout cela à l'esprit, elle n'imaginait même plus, elle sentait, elle voyait, elle savait, elle percevait.
Mais elle ne mettait rien à l'écrit. Elle se contentait de se dire qu'elle pourrait décrire telle ou telle situation, qu'elle pourrait en remplir son petit cahier rouge et que ce serait vraiment sympa. Mais elle ne le faisait pas. Elle ne commençait ni le soir car elle était fatiguée, ni le matin car elle n'avait pas le temps, ni à la pause déjeuner d'une heure car elle ne voulait pas guetter sa montre et être coupée en pleine inspiration par un dur retour à la réalité professionnelle, et encore moins à la pause de l'après midi qui ne durait que 15 petites minutes (plutôt 11 en fait car se déplacer jusqu'au vestiaire ou en salle de pause faisait perdre de précieuses minutes).
Elle s'imaginait écrire, mais n'écrivait pas. Cela dura un temps.
Puis un soir, que la lune était toute blanche et le ciel tout noir... la petite fille dans la chambre vide... oups non ce n'est pas cela. Reprenons. Un soir donc, elle se dit "pourquoi pas?" ouvrit son petite cahier rouge, saisit un stylo bille bleu et le posa sur la feuille. Dès lors ce fut magique: le stylo courait seul sur le cahier, traçant des sillons d'encre, des mots, des phrases, des visages...
De ce jour, elle ne s'arrêta plus. Elle écrivait le matin dans le métro, le midi à la pause (et alors qu'est-ce que l'heure passait vite, à peine le temps de remplir une page, peut être deux et il fallait reprendre le service!), l'après midi à la pause (en quelques phrases les 10 minutes s'évaporaient), dans le métro au retour et chez elle le soir.
Ensuite il est passé du panier au sac de courses puis du sac de courses au sac à main. Le sac qu'elle prenait pour aller travailler. Le petit cahier rouge y entrait parfaitement. Alors elle l'emmenait au travail... mais ne le sortait jamais du sac. Elle n'avait pas vraiment envie d'y inscrire des mots qui ne voulaient rien dire, qui ne racontaient rien. des mots creux, froids, pas drôles. Elle ne voulait pas de ce destin pour ce petit cahier rouge.
Dans sa tête, elle avait deux personnages dont elle avait seulement fait les descriptions quelques années auparavant. Et aujourd'hui, elle y pensait de nouveau, elle imaginait des moments de leurs vies, des anecdotes qui leur seraient arrivées... elle avait tout cela à l'esprit, elle n'imaginait même plus, elle sentait, elle voyait, elle savait, elle percevait.
Mais elle ne mettait rien à l'écrit. Elle se contentait de se dire qu'elle pourrait décrire telle ou telle situation, qu'elle pourrait en remplir son petit cahier rouge et que ce serait vraiment sympa. Mais elle ne le faisait pas. Elle ne commençait ni le soir car elle était fatiguée, ni le matin car elle n'avait pas le temps, ni à la pause déjeuner d'une heure car elle ne voulait pas guetter sa montre et être coupée en pleine inspiration par un dur retour à la réalité professionnelle, et encore moins à la pause de l'après midi qui ne durait que 15 petites minutes (plutôt 11 en fait car se déplacer jusqu'au vestiaire ou en salle de pause faisait perdre de précieuses minutes).
Elle s'imaginait écrire, mais n'écrivait pas. Cela dura un temps.
Puis un soir, que la lune était toute blanche et le ciel tout noir... la petite fille dans la chambre vide... oups non ce n'est pas cela. Reprenons. Un soir donc, elle se dit "pourquoi pas?" ouvrit son petite cahier rouge, saisit un stylo bille bleu et le posa sur la feuille. Dès lors ce fut magique: le stylo courait seul sur le cahier, traçant des sillons d'encre, des mots, des phrases, des visages...
De ce jour, elle ne s'arrêta plus. Elle écrivait le matin dans le métro, le midi à la pause (et alors qu'est-ce que l'heure passait vite, à peine le temps de remplir une page, peut être deux et il fallait reprendre le service!), l'après midi à la pause (en quelques phrases les 10 minutes s'évaporaient), dans le métro au retour et chez elle le soir.
L'inspiration se perchait sur son épaule dès qu'elle ouvrait le petit cahier rouge, et le stylo glissait tout seul sur les pages vierges, les bleuissant chacune leur tour, décriavant des actions, des sentiments, des caractères, des rencontres, des suprises, du calme, des émotions, des situations, des rêves...
Parfois Draca lui ressemblait, parfois elle ressemblait à son Lui, parfois c'était Christopher qui ressemblait à son Lui, ou alors à elle, certaines fois, le couple sur le cahier ressemblait au couple de la réalité, d'autres fois non. Après tout, elle n'était pas Draca et il n'était pas Christopher, mais ces parallèles étaient bien amusants ^^
imaginaire... réalité... la frontière est parfois bien mince. Faisons que le rêve dévore notre vie afin que la vie ne dévore pas notre rêve dirait ce cher Philippe Chatel!
C'était magique, c'était fantastique, et elle se sentait si bien! Ecrire ainsi la faisait se sentire bien, vivante, la détendait, la reposait, lui donnait de l'énergie, la comblait de bien être en fait. Le mieux dans tout ça c'est que du premier coup, les phrases avaient la tournure souhaitée, elles représentaient vraiment ce qu'elle avait dans la tête, tout à fait comme elle le voyait... wahou!!!
Elle se sentait bien, elle se sentait même mieux que bien... tout cela grâce à un petit cahier rouge et un stylo bille bleu...
Parfois Draca lui ressemblait, parfois elle ressemblait à son Lui, parfois c'était Christopher qui ressemblait à son Lui, ou alors à elle, certaines fois, le couple sur le cahier ressemblait au couple de la réalité, d'autres fois non. Après tout, elle n'était pas Draca et il n'était pas Christopher, mais ces parallèles étaient bien amusants ^^
imaginaire... réalité... la frontière est parfois bien mince. Faisons que le rêve dévore notre vie afin que la vie ne dévore pas notre rêve dirait ce cher Philippe Chatel!
C'était magique, c'était fantastique, et elle se sentait si bien! Ecrire ainsi la faisait se sentire bien, vivante, la détendait, la reposait, lui donnait de l'énergie, la comblait de bien être en fait. Le mieux dans tout ça c'est que du premier coup, les phrases avaient la tournure souhaitée, elles représentaient vraiment ce qu'elle avait dans la tête, tout à fait comme elle le voyait... wahou!!!
Elle se sentait bien, elle se sentait même mieux que bien... tout cela grâce à un petit cahier rouge et un stylo bille bleu...
Publié par shinytear
j'ai l'esprit *feeling*