Jeudi 25 février 2010 à 14:38
Un petit coeur dessiné sur un bout de papier
C'est tout ce qu'il a laissé en souvenir à une poupée
Un tout petit effort pour la consoler
Jeudi 25 février 2010 à 11:43
Comment font ils pour nous laisser tomber ?
Pour fuir sans même se retourner ?
Et en moins d'une seconde nous oublier ?
Comment ils font ces hommes, ces femmes pour nier ce qui a été ?
Ils font comme si de rien n'était.
Comme si nous n'avions jamais existé...
Tout ça pour quoi ? Pour nous "protéger" ?
Taisez vous ! Vous mentez !
Lundi 31 août 2009 à 16:37
- Alors? Raconte ^^
- Il m'a fait la cuisine. C'était bon, en plus il l'avait assaisonnée avec des morceaux de ciel séché. Un délice.
- Et après ?
- On a vu les étoiles.
- Vous vous êtes revus depuis ?
- Une fois. Il m'a emmené au-dessus de la ville. Là, allongés dans les herbes sauvages, nous avons discuté le regard rivé à la voûte nocturne. C'était bien... le retour a été assez drôle aussi xD
- C'est encourageant tout ça.
- Dis...
- Oui ?
- Tu crois qu'il y a un piège ?
- Il y en a toujours un. Tu le verras bien assez tôt.
- ...
- Mais souris tout de même, ne baisse pas les bras. Les étoiles sont belles, non ?
- Tu as raison. Allez je retourne le voir !
- Tu me raconteras, hein !
- Promis ! hihi !
Mercredi 15 juillet 2009 à 17:42
Je n'ai plus d'amis, ils ont tous trépassé. je n'ai plus de coeur, on me l'a arraché. je n'ai plus la Foi, j'en suis débarrassé.
Il me reste toi, qui seule peut m'apaiser.
Les hommes ont des valeurs, sentiments, vertus, peur, patience, courage, bien et mal. Pour moi ce sont tous des mots vide de tout sens.
Et au ciel, tout là haut, je suis sûr que personne ne danse.
Je vois flou, ne distingue plus rien. Mais la vue ne me manque, le monde grouille de spectres. Formes grises, chenues, inconsistantes.
Moi je préfère ta couleur amarante.
J'ai abandonné l'espoir, je ne fais plus aucun effort. je me traîne c'est déjà bien, et j'attends la fin, la mort. paroles vaines, paroles vides.
De tes lèvres je suis avide.
Le chien est mort sur la chaussée. Le chat le bouffe encore sur le bas côté. Tandis que les asticots partagent le festin.
Dans cette mascarade de fin du monde, je rampe, toute fierté abolie. Fierté de quoi? D'humain? Ces âtres pevertis de puissance, et de savoir?
Ceux qui ont usé du pouvoir de détruire le monde?
Que reste-t-il?
Nul pour le dire. Depuis combien de temps n'ai-je pas croisé âme qui vive? Il me semble errer dans un mauvais film. Rats, corbeaux, cafards en sont les acteurs. je voudrais crier "coupez!" mais nulle pause syndicale. Je ne travaille pas dans le cinéma.
Toi ma belle ma douce, la seule qui m'aide encore à tenir.
Plus ne m'est rien.
Si ce n'est toi.
La fange est partout. C'est tout juste si j'ai conscience d'exister. La boue. La fange. Tout est gris. Monochrome. Crasseux. Je n'ai plus conscience des réalités. Je n'espère même plus me réveiller. Au contraire.
Ma seule compagne, ma seule amie, mon seuls soutien.
Ma bibine.
Tu m'aidais à tenir.
Ton cul-haut entre mes mains.
Ton goulot entre mes lèvres.
Ton goût, seule preuve de vie pour le pauvre hère que je suis.
La dernière goutte de ton nectar a rejoint mes viscères de papier mâché.
Je tombe. La crasse du caniveau se fraie un chemin à l'intérieur de mon corps émacié.
J'attends.
Que mes paupières tombent.
Pour ne plus jamais se relever.
Le dernier homme sur cette Terre... un alcoolo.
Comme les autres.
Mercredi 15 avril 2009 à 15:07
J'ai un amant transparent
un homme de verre
à moins qu'il ne soit de nuage
il m'accompagne, immatériel
mon coeur ne bat pas pour lui
le sien ne bat pas pour moi
et pourtant l'on se sourit
et j'aime bien être dans ses bras
sans le savoir il soigne mes plaies
en me tenant la main
il m'aide à tourner les pages
avec lui c'est simple et tendre
il s'occupe de moi sans
rien réclamer en retour
avec ses airs de tombeur
il devrait me faire pleurer
mais ce jeune homme charmeur
au contraire sait m'apaiser
nulle attitude déplacée
un regard franc
un véritable sourire
à mes côtés jusqu'à ce que
le vent tourne pour l'un de nous
j'ai croisé son chemin
un jour de brouillard,
un jour par hasard et
ne suis pas prête de l'oublier...
mon coeur de verre filé
la dentelle de mes rêves
la lueur de mes espoirs
des papillons de surprise
et voilà que je divague encore
je ne suis décidément pas faite pour garder les pieds sur Terre
fée ou feu follet
qu'importe
je m'envole
et je ris
myriade d'éclats de cristaux multicolores qui filent vers le ciel
mon rire est partagé entre tous ceux de mon coeur
recevez en un éclat
il vous réchauffera
et vous aidera à toujours entrevoir
ce qui peut être bon
même dans les pires moments
coucher de soleil et lever de lune
nimbée de cette aura couleur d'aurore boréale
je vais épouser l'espoir
et vous offrirai nos enfants de lumière
je divague
peut être mais je ne touche plus le sol
je me sens bien
yeux ouverts ou yeux fermés je vois la même chose
lumière, couleurs, douce chaleur
et vous
toujours vous