shinytear
Plume-esprit ou Esprit de plume...
Jeudi 5 mars 2009 à 14:10
Je suis...
fleur bleue
romantique
rêveuse
idéaliste peut-être mais ça je suis pas sure
je pensais jusqu'à il y a quelques minutes que cela faisait partie de moi et que ça ne changerait pas.
Mais en fait peut être que si.
Soyons positifs, je vais surmonter tout ça, me reprendre, continuer d'être une fille géniale (de l'auto congratulation de temps en temps ça fait du bien xD) et trouver un mec génial et vivre une histoire d'amour géniale!
bon d'accord j'y crois pas. j'y crois même pas du tout. Parce que je n'en veux pas un autre. mais ça va passer. Il le faut. Y a pas le choix.
Je croyais que lala ru était tellement dans sa nouvelle vie que moi j'y étais moins. je me suis trompée. c'est pas bien. MERCI lala ru chérie!
et y a Constance avec toute la joie et la bonne humeur que je lui ai filée, qui m'en redonne des doses en ce moment. MERCI Constance.
et Didou, un ami tout nouveau et très gentil. MERCI.
et hebi que je m'en veux d'avoir appelé pour ça. queoi qu'il en dise j'ai pas le droit de faire ça. c'est mal. PARDON.
Et... voilà. La dernière miette d'espoir n'est plus. elle reviendra peut être durant ces 7 jours de torture mentale. Ne pas y penser. ça serait bien oui. j'y pense tout le temps, tout le temps. je ne fais que ça. je bosse, j'y pense. je mange, j'y pense. je lis, j'y pense. je regarde un dvd, j'y pense. je fais du rp... le rp est bloqué donc j'y pense aussi. j'essaie de dormir, j'y pense. c'est sur ordonnance les somnifères? comme ça au moins je pourrais dormir. oui je sais : je fais n'importe quoi. je suis n'importe quoi. je suis désolée. ou pas.
mais le puzzle se met en place dans ma tête.
un puzzle assez affreux. un enfant qui est traumatisé mais ne le sais pas lui-même. un souvenir qui s'efface pour revenir quelques années plus tard avec tant de netteté que ce ne peut pas être l'effet de son imagination. et puis il y a les autres. tous pareils. tous pareils. pourquoi? alors l'enfant maintenant grand cherche à prouver et à se prouver qu'une histoire d'amour ça peut être beau, ça peut être bien et ça peut ne pas être juste une histoire de Q. que même si c'est important, il y a autre chose. mais au fond, si l'enfant devenu grand n'avait pas ça à offrir, alors probablement qu'il ne vaudrait rien. Tumeur le lui a dit. "ton pieu ou le mien c'est bien. le reste, oublie." peut être que ce n'est vrai que pour Tumeur, peut être que c'est vrai pour tous. mais l'enfant devenu grand y croit. il croit Tumeur car on ne lui a pas prouvé le contraire. et l'enfant devenu grand sait qu'au fond, il n'a que ça a offrir. alors, il l'offre de bon coeur, en espérant chaque fois qu'il va y avoir autre chose aussi. mais ce n'est jamais trouvé. Tumeur a raison.
et l'enfant devenu grand se donnera la mort.
mais tu sais, enfant, tu n'aurais pas dû l'écouter. Tumeur n'est qu'un con qui a une machine à la place du coeur.
Tumeur est un con.
et moi.
et moi ça va pas trop mal même si à certains moment j'ai l'impression que je n'ai jamais été aussi mal que maintenant. et pourtant j'ai été mal.
le temps effrite mon espoir, ma volonté, ma ténacité. je rétrécis, je rétrécis jusqu'à disparaitre.
sauf que je ne disparaitrai pas. ça va. je vais.
je n'ai rien fait de mal par le ciel! je n'ai rien fait! je n'ai rien fait qui mérite tout ça et ça m'obsède.
j'ai rien fait. de mal.
Tumeur est un sale con!
et j'ai pas envie de sortir ce soir mais comme je peux déposer ici tout ce qui me rend malade, ce soir ça ira.
mais j'ai quand même pas envie d'y aller.
c'est pas juste.
mais rien n'est juste au fond.
Publié par shinytear
j'ai l'esprit divagations
Jeudi 5 mars 2009 à 11:18
Ma peine est rallongée de 7 jours.
7 jours, 7 semaines, 7 mois, 7 ans, quelle différence? Le temps. Certes. Mais la durée? Tout est relatif donc pour moi c'est la même chose. C'est aussi long et ça fait aussi mal. Cette attente.
Je suis punie. Donc jugée coupable? Pas sûr. Et pour quel crime? Mais aucun, messieurs les jurés. Car de crime il n'y a pas eu et pourtant, je suis punie.
Quand on punit une personne sage, comme ça sans raison valable, il faut s'attendre à ce que cette personne ne sache plus comment se comporter. Que dire? Que faire? Si je suis punie pour n'avoir rien fait de mal? Et que je sais que si j'avais fait des bêtises j'aurais mérité une punition... ça n'a pas de sens. Je ne sais pas ce que je dois faire.
Je n'ai rien à me reprocher. Et il n'a rien à me reprocher. Alors où est le mal?
7 jours de plus à me poser des questions. Je n'ai pas à me remettre en question. Je n'ai rien fait de mal. Je ne suis pas quelqu'un de mauvais. J'ai été moi-même, je n'ai fait semblant de rien. Il a pété un câble. Je ne le vois pas autrement. Et il a prononcé des mots. Des mots qui blessent, qui font mal, qui tuent. Je lui ai opposé les miens, qui apaisent, qui cicatrisent. Il a ri. Il a ri à travers ses larmes. J'ai ri à travers les miennes. Si j'avais pu, à ce moment là, être à ses côtés, tout se serait arrangé. Mais nous étions loin, très loin. Et je n'avais plus d'argent pour le billet de train. Je n'ai même pas pu y aller le week end dernier.
J'ai essayé d'autres mots. Auxquels il m'a opposé un mur froid. Il a voulu casser net ma volonté, mes sentiments peut-être. Hélas, c'est raté.
Des mots sont partis, ont volé jusqu'à lui. Des mots écrits à l'encre d'une tendresse infinie, doucement posés sur le papier de mon coeur mis à nu.
Je lui ai tout donné dans cette lettre.
Bien sûr que c'est idiot d'Aimer autant et si fort en quoi? 2 mois? Un peu moins? Mais ce n'était pas programmé. je n'ai pas fait exprès. Fut un temps où j'ai essayé de me défaire de ce sentiment. j'ai échoué, et l'histoire s'est réalisée. Belle. Agréable. Drôle. Complice.
Et un jour, le soleil s'est décroché. La nuit a tout engloutit. En l'espace de quelques minutes. Sans raison.
Je crois que c'est le pire : sans raison.
Dis moi que tu m'en veux pour quelque chose que j'ai fait, dis moi que tu ne m'aimes plus. Si tu n'arrives pas à me dire ça, comment veux tu que je me détache de toi? Mais avec ces 7 jours de plus, probablement arriveras tu à me le dire.
Je serai plus malheureuse que jamais. Mais je ne t'en voudrai même pas. car je t'Aime d'une part, et aussi parce que tu es vraiment un mec bien. Oui... j'en reste persuadé. J'ai un peu en vie de te secouer : "bon t'es un mec bien, je suis une fille bien, on est bien ensemble. il est OU le problème?" ben y en a pas. Le problème c'est donc qu'il n'y a pas de problème. wahou.
Que veux tu je n'aime pas les conflits. Je n'aime pas ça et je les évite au maximum. je préfère semer l'amour, la tendresse, la confiance, l'amitié.
Certes j'ai mal agi parfois. Le meilleur exemple? Les deux garçons que j'ai si mal aimés. C'est moi qui ai créé la vallée des larmes. Je les ai rendus malheureux. Ce n'était pas voulu. Ils ont eu leur chance, ils l'ont jouée mais le jeu était truqué. Le trophée était en toc et il en manquait des morceaux. J'étais une épave, je n'étais plus "là" comme le dit Hebi. Je n'ai pas pu être moi-même, je n'ai pas été forte, j'ai fait n'importe quoi mais je ne l'ai pas fait exprès. J'ai cru. Mais je me suis trompée. J'ai laissé tant de détresse, de chagrin et de rancoeur dans mon sillage à l'époque. Mais je ne pouvais faire autrement. J'étais encore plus que convalescente. J'étais blessée, tellement blessée. Ces garçons pourtant, aujourd'hui sont de nouveau mes amis. Ils ont même la générosité de coeur de me soutenir dans ma situation, ils ont la bonté de ne pas souhaiter qu'il m'arrive la même chose que je leur ai fait subir. Pourtant ils seraient bien vengés. Ils ne cherchent pas la vengeance.
Didou dit que la nature humaine n'est pas belle. Ca dépend des gens. moi je trouve que si. Oui, c'est beau, rassurant et encourageant.
S'il n'y a plus d'espoir pour notre amour, alors nous serons amis. Et il est un ami fantastique, donc ce sera vraiment génial.
sauf que...
... je n'arrive pas à arrêter de l'Aimer.
Et que... ça met tant de temps...
Tout cette attente pour je ne sais même pas quel résultat.
Je ne suis pas en tort.
Et j'attends.
Et j'ai peur.
Mais un soupçon d'espoir brille et ne me quitte pas, malgré tout.
7 jours, 7 semaines, 7 mois, 7 ans, quelle différence? Le temps. Certes. Mais la durée? Tout est relatif donc pour moi c'est la même chose. C'est aussi long et ça fait aussi mal. Cette attente.
Je suis punie. Donc jugée coupable? Pas sûr. Et pour quel crime? Mais aucun, messieurs les jurés. Car de crime il n'y a pas eu et pourtant, je suis punie.
Quand on punit une personne sage, comme ça sans raison valable, il faut s'attendre à ce que cette personne ne sache plus comment se comporter. Que dire? Que faire? Si je suis punie pour n'avoir rien fait de mal? Et que je sais que si j'avais fait des bêtises j'aurais mérité une punition... ça n'a pas de sens. Je ne sais pas ce que je dois faire.
Je n'ai rien à me reprocher. Et il n'a rien à me reprocher. Alors où est le mal?
7 jours de plus à me poser des questions. Je n'ai pas à me remettre en question. Je n'ai rien fait de mal. Je ne suis pas quelqu'un de mauvais. J'ai été moi-même, je n'ai fait semblant de rien. Il a pété un câble. Je ne le vois pas autrement. Et il a prononcé des mots. Des mots qui blessent, qui font mal, qui tuent. Je lui ai opposé les miens, qui apaisent, qui cicatrisent. Il a ri. Il a ri à travers ses larmes. J'ai ri à travers les miennes. Si j'avais pu, à ce moment là, être à ses côtés, tout se serait arrangé. Mais nous étions loin, très loin. Et je n'avais plus d'argent pour le billet de train. Je n'ai même pas pu y aller le week end dernier.
J'ai essayé d'autres mots. Auxquels il m'a opposé un mur froid. Il a voulu casser net ma volonté, mes sentiments peut-être. Hélas, c'est raté.
Des mots sont partis, ont volé jusqu'à lui. Des mots écrits à l'encre d'une tendresse infinie, doucement posés sur le papier de mon coeur mis à nu.
Je lui ai tout donné dans cette lettre.
Bien sûr que c'est idiot d'Aimer autant et si fort en quoi? 2 mois? Un peu moins? Mais ce n'était pas programmé. je n'ai pas fait exprès. Fut un temps où j'ai essayé de me défaire de ce sentiment. j'ai échoué, et l'histoire s'est réalisée. Belle. Agréable. Drôle. Complice.
Et un jour, le soleil s'est décroché. La nuit a tout engloutit. En l'espace de quelques minutes. Sans raison.
Je crois que c'est le pire : sans raison.
Dis moi que tu m'en veux pour quelque chose que j'ai fait, dis moi que tu ne m'aimes plus. Si tu n'arrives pas à me dire ça, comment veux tu que je me détache de toi? Mais avec ces 7 jours de plus, probablement arriveras tu à me le dire.
Je serai plus malheureuse que jamais. Mais je ne t'en voudrai même pas. car je t'Aime d'une part, et aussi parce que tu es vraiment un mec bien. Oui... j'en reste persuadé. J'ai un peu en vie de te secouer : "bon t'es un mec bien, je suis une fille bien, on est bien ensemble. il est OU le problème?" ben y en a pas. Le problème c'est donc qu'il n'y a pas de problème. wahou.
Que veux tu je n'aime pas les conflits. Je n'aime pas ça et je les évite au maximum. je préfère semer l'amour, la tendresse, la confiance, l'amitié.
Certes j'ai mal agi parfois. Le meilleur exemple? Les deux garçons que j'ai si mal aimés. C'est moi qui ai créé la vallée des larmes. Je les ai rendus malheureux. Ce n'était pas voulu. Ils ont eu leur chance, ils l'ont jouée mais le jeu était truqué. Le trophée était en toc et il en manquait des morceaux. J'étais une épave, je n'étais plus "là" comme le dit Hebi. Je n'ai pas pu être moi-même, je n'ai pas été forte, j'ai fait n'importe quoi mais je ne l'ai pas fait exprès. J'ai cru. Mais je me suis trompée. J'ai laissé tant de détresse, de chagrin et de rancoeur dans mon sillage à l'époque. Mais je ne pouvais faire autrement. J'étais encore plus que convalescente. J'étais blessée, tellement blessée. Ces garçons pourtant, aujourd'hui sont de nouveau mes amis. Ils ont même la générosité de coeur de me soutenir dans ma situation, ils ont la bonté de ne pas souhaiter qu'il m'arrive la même chose que je leur ai fait subir. Pourtant ils seraient bien vengés. Ils ne cherchent pas la vengeance.
Didou dit que la nature humaine n'est pas belle. Ca dépend des gens. moi je trouve que si. Oui, c'est beau, rassurant et encourageant.
S'il n'y a plus d'espoir pour notre amour, alors nous serons amis. Et il est un ami fantastique, donc ce sera vraiment génial.
sauf que...
... je n'arrive pas à arrêter de l'Aimer.
Et que... ça met tant de temps...
Tout cette attente pour je ne sais même pas quel résultat.
Je ne suis pas en tort.
Et j'attends.
Et j'ai peur.
Mais un soupçon d'espoir brille et ne me quitte pas, malgré tout.
Publié par shinytear
j'ai l'esprit divagations
Jeudi 19 février 2009 à 0:35
et toi aussi tu pleures la nuit?
allongée dans ton lit, dans l'obscurité totale tu attends désespérément un sommeil qui ne vient pas.
il a suffi d'une phrase de trop, tes yeux ont réagi, ton corps aussi et avant que tu ne l'aies réalisé, tu pleurais et tu t'éloignais de la chaleur, de la lumière.
tu t'es retrouvée à errer dans cette ville que tu méconnaissais, marchant tout droit n'ayant qu'un but : respirer, prendre l'air, te changer les idées.
penser à autre chose.
mais tu ne peux pas penser à autre chose quand ta réaction t'obsède et que tu la comprends si peu.
Il fait froid, tes larmes sèchent.
tu restes assise là, les yeux dans le vague.
le temps passe et tu ne le remarques pas.
tes pensées sont simples : "pourquoi j'ai réagi comme ça? pourquoi est-ce que ça me touche encore?"
tu ne sais pas. tu ne comprends pas.
tu aimerais à ce moment, avoir quelques mots de celui que tu aimes et qui partage ton amour. des mots d'amour. pour te réconforter. t'aider à avancer. mais dans ta précipitation tu as oublié ton portable. et quand bien même, jamais tu n'oserais lui parler de ce qui s'est passé.
il n'y avait même pas d'étoiles...
les gens passaient, tous différents, tu les apercevais à peine.
il y avait la musique de la fête foraine voisine au début. après tu ne l'as plus entendue mais tu ne l'as pas vraiment réalisé.
tu n'as regardé ta montre à aucun moment.
finalement tu es rentrée. tu espérais qu'on aurait pas trop remarqué cette fuite de 5 minutes à peine.
sauf qu'elle en avait duré 30.
et qu'ils étaient partis dans tous les sens à ta recherche.
tu es mortifiée. tout ça c'est à cause de toi. ils vont penser que tu ne vas toujours pas bien. que ta réaction était exagérée.
et c'est vrai. mais tu ne te contrôlais déjà plus.
tu ne supportais plus d'entendre ce que tu as pris pour des reproches. et puis des reproches pour quoi à la fin? pourquoi t'a-t-elle dit ça? pourquoi avez vous parlé de ça? tu es persuadée de ne pas avoir lancé le sujet. et tu espères que tu ne l'as pas fait, en effet.
mortifiée. tu es mortifiée quand ils reviennent tous un par un bredouilles, rassurés de te voir mais fâchés aussi. et inquiets. les pauvres.
et depuis tu ne dors plus la nuit, tu te tortures à te demander pourquoi tu as réagi ainsi. et ce qu'elle voulait te dire ton amie quand elle t'a fait craquer. elle voulait te faire passer un message mais tu n'as pas été capable de le comprendre.
tu t'es aussi demandé pourquoi justement, tes sentiments avaient fini par prendre ce chemin.
aujourd'hui tu as trouvé la réponse.
mais pourtant ça ne va pas mieux. le sommeil te fuit toujours autant.
et tu as peur. peur qu'il ait rendu sa vision de toi réelle.
et que tu ne vailles pas la peine au final.
tu es tendue. trop tendue.
tu pleures la nuit.
et tu attends désespérément, allongée dans ton lit, ce sommeil qui ne vient toujours pas.
allongée dans ton lit, dans l'obscurité totale tu attends désespérément un sommeil qui ne vient pas.
il a suffi d'une phrase de trop, tes yeux ont réagi, ton corps aussi et avant que tu ne l'aies réalisé, tu pleurais et tu t'éloignais de la chaleur, de la lumière.
tu t'es retrouvée à errer dans cette ville que tu méconnaissais, marchant tout droit n'ayant qu'un but : respirer, prendre l'air, te changer les idées.
penser à autre chose.
mais tu ne peux pas penser à autre chose quand ta réaction t'obsède et que tu la comprends si peu.
Il fait froid, tes larmes sèchent.
tu restes assise là, les yeux dans le vague.
le temps passe et tu ne le remarques pas.
tes pensées sont simples : "pourquoi j'ai réagi comme ça? pourquoi est-ce que ça me touche encore?"
tu ne sais pas. tu ne comprends pas.
tu aimerais à ce moment, avoir quelques mots de celui que tu aimes et qui partage ton amour. des mots d'amour. pour te réconforter. t'aider à avancer. mais dans ta précipitation tu as oublié ton portable. et quand bien même, jamais tu n'oserais lui parler de ce qui s'est passé.
il n'y avait même pas d'étoiles...
les gens passaient, tous différents, tu les apercevais à peine.
il y avait la musique de la fête foraine voisine au début. après tu ne l'as plus entendue mais tu ne l'as pas vraiment réalisé.
tu n'as regardé ta montre à aucun moment.
finalement tu es rentrée. tu espérais qu'on aurait pas trop remarqué cette fuite de 5 minutes à peine.
sauf qu'elle en avait duré 30.
et qu'ils étaient partis dans tous les sens à ta recherche.
tu es mortifiée. tout ça c'est à cause de toi. ils vont penser que tu ne vas toujours pas bien. que ta réaction était exagérée.
et c'est vrai. mais tu ne te contrôlais déjà plus.
tu ne supportais plus d'entendre ce que tu as pris pour des reproches. et puis des reproches pour quoi à la fin? pourquoi t'a-t-elle dit ça? pourquoi avez vous parlé de ça? tu es persuadée de ne pas avoir lancé le sujet. et tu espères que tu ne l'as pas fait, en effet.
mortifiée. tu es mortifiée quand ils reviennent tous un par un bredouilles, rassurés de te voir mais fâchés aussi. et inquiets. les pauvres.
et depuis tu ne dors plus la nuit, tu te tortures à te demander pourquoi tu as réagi ainsi. et ce qu'elle voulait te dire ton amie quand elle t'a fait craquer. elle voulait te faire passer un message mais tu n'as pas été capable de le comprendre.
tu t'es aussi demandé pourquoi justement, tes sentiments avaient fini par prendre ce chemin.
aujourd'hui tu as trouvé la réponse.
mais pourtant ça ne va pas mieux. le sommeil te fuit toujours autant.
et tu as peur. peur qu'il ait rendu sa vision de toi réelle.
et que tu ne vailles pas la peine au final.
tu es tendue. trop tendue.
tu pleures la nuit.
et tu attends désespérément, allongée dans ton lit, ce sommeil qui ne vient toujours pas.
Publié par shinytear
j'ai l'esprit divagations
Mercredi 11 février 2009 à 13:25
envie de ne pas être au travail mais chez moi.
envie d'écouter de la musique.
envie de mettre ma version préférée de "sway with me"
envie de danser
de monter le son, de mettre la playlist "andrea" puis "Fanaa" et "atmosphere"
de baigner dans la musique
les notes, les portées, les mélodies, les harmonies
m'en imprégner, que je fasse partie de la musique et qu'elle soit partie de moi
ne faire qu'un avec elle
plus tard, me réveiller. reprendre mes esprits. et repartir forte et gaie, comme toujours. après que la musique m'ait purifié l'esprit.
I want to feel good.
I need music I need music I need music I need music I need music I need music I need music I need music I need music I need music I need music I need music I need music I need music I need music I need music I need music I need music I need music I need music I need music I need music I need music I need music I need music I need music I need music I need music I need music I need music I need music I need music I need music I need music
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de monter le son, de mettre la playlist "andrea" puis "Fanaa" et "atmosphere"
de baigner dans la musique
les notes, les portées, les mélodies, les harmonies
m'en imprégner, que je fasse partie de la musique et qu'elle soit partie de moi
ne faire qu'un avec elle
plus tard, me réveiller. reprendre mes esprits. et repartir forte et gaie, comme toujours. après que la musique m'ait purifié l'esprit.
I want to feel good.
I need music I need music I need music I need music I need music I need music I need music I need music I need music I need music I need music I need music I need music I need music I need music I need music I need music I need music I need music I need music I need music I need music I need music I need music I need music I need music I need music I need music I need music I need music I need music I need music I need music I need music
Publié par shinytear
j'ai l'esprit divagations
Mardi 3 février 2009 à 0:09
J'ai deux âmes soeurs : Salia et Hebi.
Il n'y a pas de mots pour dire à quel point je vous Aime tous les deux...
Mais je voulais vous le rappeler.
Ce n'est pas parce que je ne parle pas de ce que nous avons vécu, ou vivons ensemble que cela ne compte pas.
Je n'oublie ni ne renie rien.
Ces livres les plus précieux sont rangés avec le plus grand soin dans la bibliothèque de mon esprit, de mon coeur.
Souvent je vais dans ce lieu, je me saisis délicatement d'un volume, je caresse du bout des doigts la reliure ouvragée, les lettres en relief du titre. Je m'assois en tailleur par terre contre une tenture, et j'ouvre le livre. Je passe la main sur la première page, celle du titre, formé d'une si jolie écriture. Je pose ma main à plat dessus et je ferme les yeux. Le grain du papier est agréable au toucher, la feuille est tiède, et je ressens un battement sourd et régulier qui m'apaise. Un pouls. Des frissons me parcourent les bras et le dos, mes yeux me picotent, l'émotion monte en moi et je me retiens de déverser l'eau de mes yeux. Mes paupières de relèvent, je tourne les pages et mes yeux noisette parcourent les lignes, les paragraphes, effleurent chaque mot, mais sans s'y attarder. Je connais les textes par coeur, pourtant c'est toujours une joie immense que de les redécouvrir. Encore et encore. Tandis que l'histoire s'offre à moi encore une fois, que je tourne les pages, je souris, je pleure aussi. Je suis trop émotive. Je pleure de joie. Le plus souvent. Je lève la tête et observe les rayons de ma bibliothèque couverts de livres plus beaux les uns que les autres. Toutes ces vies que nous avons partagées. Elles sont mon Trésor. Enfoui en moi, à l'abri. Qui me réchauffe et m'adoucit. L'encre de nos rêves sur le papier de notre imaginaire, protégés par la couverture de nos plus beaux sentiments.
Je délire? Peut être. Mais je voulais être sure que vous ayez conscience que je n'oublie ni ne renie rien. Rien du tout. Jamais.
Merci de vos présences à mes côtés. Dans cette vie, dans les vies passées, et dans celles à venir. Quels que soient nos rôles, nos personnages, nous serons ensemble, du même côté. Toujours. J'en fais la promesse.
Il n'y a pas de mots pour dire à quel point je vous Aime tous les deux...
Mais je voulais vous le rappeler.
Ce n'est pas parce que je ne parle pas de ce que nous avons vécu, ou vivons ensemble que cela ne compte pas.
Je n'oublie ni ne renie rien.
Ces livres les plus précieux sont rangés avec le plus grand soin dans la bibliothèque de mon esprit, de mon coeur.
Souvent je vais dans ce lieu, je me saisis délicatement d'un volume, je caresse du bout des doigts la reliure ouvragée, les lettres en relief du titre. Je m'assois en tailleur par terre contre une tenture, et j'ouvre le livre. Je passe la main sur la première page, celle du titre, formé d'une si jolie écriture. Je pose ma main à plat dessus et je ferme les yeux. Le grain du papier est agréable au toucher, la feuille est tiède, et je ressens un battement sourd et régulier qui m'apaise. Un pouls. Des frissons me parcourent les bras et le dos, mes yeux me picotent, l'émotion monte en moi et je me retiens de déverser l'eau de mes yeux. Mes paupières de relèvent, je tourne les pages et mes yeux noisette parcourent les lignes, les paragraphes, effleurent chaque mot, mais sans s'y attarder. Je connais les textes par coeur, pourtant c'est toujours une joie immense que de les redécouvrir. Encore et encore. Tandis que l'histoire s'offre à moi encore une fois, que je tourne les pages, je souris, je pleure aussi. Je suis trop émotive. Je pleure de joie. Le plus souvent. Je lève la tête et observe les rayons de ma bibliothèque couverts de livres plus beaux les uns que les autres. Toutes ces vies que nous avons partagées. Elles sont mon Trésor. Enfoui en moi, à l'abri. Qui me réchauffe et m'adoucit. L'encre de nos rêves sur le papier de notre imaginaire, protégés par la couverture de nos plus beaux sentiments.
Je délire? Peut être. Mais je voulais être sure que vous ayez conscience que je n'oublie ni ne renie rien. Rien du tout. Jamais.
Merci de vos présences à mes côtés. Dans cette vie, dans les vies passées, et dans celles à venir. Quels que soient nos rôles, nos personnages, nous serons ensemble, du même côté. Toujours. J'en fais la promesse.
Publié par shinytear
j'ai l'esprit divagations