shinytear

Plume-esprit ou Esprit de plume...

Dimanche 29 octobre 2006 à 2:03

Quand on a envie de pleurer, il ne faut pas se retenir. Au contraire, c'est bien mieux de se laisser aller, évacuer ce trop-plein d'émotions qui font mal, qui forment une boule au mileu de la poitrine, qui empêchent de sourire. Parce que si on garde tout à l'intérieur, à un moment ça ca faire beaucoup trop et ça va éclater. Et alors ça va faire des dégâts. Pleurer ça soulage. Si vous vous trouvez avec quelqu'un qui a du chagrin et dont les larmes coulent, surtout ne lui dites jamais : "ne pleure pas" au contraire. Même si c'est un garçon. Les garçons c'est comme les filles, ils ont un coeur, ils ont des sentiments, des émotions, ils rient, ils pleurent.

Pleurer ça fait du bien.

Alors pourquoi est-ce que je n'y arrive pas? Cela fait quelques jours que je suis au bord des larmes. Je le sens, mon coeur se bloque, mes yeux me piquent, ils s'humidifient même... mais rien ne coule. Pourtant je préfèrerais pleurer une bonne fois pour toutes et être débarassée. Mais non. *soupir*
C'est sûrement que je ne suis pas faite pour pleurer. Voilà. Moi j'aime rire et les gens qui sourient.  Je n'aime pas voir les autres tristes surtout quand ce sont des personnes auxquelles je tiens. Et si la bonne humeur est contagieuse, il est malheureusement vrai que la tristesse peut l'être aussi. Je préfère apporter le sourire, la joie, que la mélancolie. Je ne suis pas faite pour être triste. Mais je dois l'avouer, cela m'arrive. Hélas. Et je m'en veux. Il faut aller bien soi-même pour être un soutien utile. Et là... ce n'est pas le cas. Sans compter  que si je ne suis pas pétillante de joie et d'énergie comme d'habitude, je n'ai aucun intérêt.
En plus ça m'énerve de me sentir comme ça. Ce n'est pas moi, vous savez. Et c'est gênant. Et ces larmes qui ne viennent pas!

Enfin... pour ceux (que je connais) qui lisent ça, surtout ne vous inquiétez pas pour moi, je vais très bien, je suis heureuse!
je fais une formation qui me plait,
j'ai un Prince qui fait battre mon coeur,
j'ai des amis merveilleux sur qui compter...
Vous voyez? Tout va pour le mieux.

Alors "pourquoi" me direz vous? Pourquoi ai-je de l'eau dans les yeux?
D'où me viennent ces larmes qui refusent de couler?
Ce ne sont pas des larmes, vous répondrai-je, c'est la pluie...
Et vous saurez que pour une fois, je ne suis pas sincère.

Merci, je tiens tellement à vous!




Publié par shinytear

j'ai l'esprit *feeling*

Mardi 24 octobre 2006 à 22:24

A la lumière de la lune disparaissent les couleurs
le paysage est alors naturellement composé de noir et de blanc
c'est froid, c'est triste, ce genre de vue appelle au chagrin et à la mélancolie
cela ferait presque peur. la lune blafarde ne prodigue pas la lumière et la chaleur du soleil.
Je n'en veux pas à la lune, elle est aussi capable de créer des paysages féériques.
Avec l'aide des étoiles...

Je voudrais retourner dans ma maison de Charente, là où j'ai été si heureuse, là où la voie lactée passe au dessus de mon jardin, là où il y a des étoiles filantes dans le ciel. Et on peut faire des voeux.
Là où je pouvais rêver autant que je le voulais, là où me rendaient visite les personnages de mon premier roman...
Une maison pleine de bons souvenirs.
La musique qui emplissait l'espace, papa qui jouait de la guitare, moi qui chantais pour l'accompagner...
Des amies en vacance avec moi...
Notament ma Salia, nous étions si libres là-bas, si heureuses...
Si j'ai déjà quitté le sol, ça ne peut être que "Chez Biret" la maison des souvenirs, la maison de mon enfance, la maison de mes vacances, mon petit coin de paradis...





Publié par shinytear

j'ai l'esprit *feeling*

Mardi 24 octobre 2006 à 20:16

Une conversation anodine, des mots prononcés sans réfléchir mais qui m'ont touchée sur le moment. Peut-être un peu trop fort. Et ça a ouvert la porte aux souvenirs. Des souvenirs récents, d'autres plus vieux, des souvenirs encore présents, d'autres que j'avais enfouis.

Tout d'abord il y a eu l'accident. Un accident de voiture.
C'était un vendredi soir en 1998. Diane était à la maison. On devait passer le week end toutes les deux. C'était chouette, on sa'amusait, on riait. Bien sûr maman avait l'air inquiète, je ne sais plus trop pour quoi. je crois que tonton et elle n'avaient pas de nouvelles de tatie qui était avec Maëva à la fête de son école. Mais je n'ai pas senti cette tension. Le téléphone a sonné. J'ai décroché. En riant. C'était tonton. Je m'en rappelle. Je me rappelle de ces mots...

"- Allô? (voix joyeuse)
  - C'est tonton. (voix basse et lourde)
  - Ah tonton! Alors? Tu as des nouvelles de tatie et Maë? (voix toujours enjouée - comment aurais-je pu imaginer?)
  - Il y a eu un accident. Ta tante est à l'hôpital. (voix basse, et si pleine de chagrin contenu)
  - Et Maëva? (question affolée, maintenant que je sais, je sui moi aussi très inquiète. J'ai peur)
  - Maëva... elle n'est plus là... (voix qui se brise)
  - Elle est morte? (moi totalement incrédule)
  - ... (silence lourd de signification)"

J'ai lâché le téléphone. Je me suis retournée et j'ai vu maman derrière moi. J'ai crié "elle est morte! Elle est morte!" Maman a fait un visage... décomposé. Je suppose qu'elle a dû penser que je parlais de sa soeur. J'ai traversé la maison en courant, j'ai rejoint Diane dans le couloir. Et puis je ne sais plus. j'ai pleuré bien sûr. Mais je ne sais plus. J'en ai reparlé avec Diane une fois. Elle m'a dit que j'étais complètement hystérique.

Cet accident... combien de fois ai-je rêvé qu'il n'avait pas eu lieu? Mais ce qui a été fait ne peut être défait. J'ai inventé une histoire, dans laquelle je faisais des bonds incontrôlés dans le temps et dans l'espace. A un moment, je me suis retrouvée pas très loin d'une route. Il faisait nuit. Même si je ne connaissais pas ce lieu, j'ai tout de suite su où j'étais. J'ai entendu des voitures arriver. Je me suis mise à courire de toutes mes forces vers la route. Il ne fallait pas que cela arrive, non! Je ne le voulais pas. Je priais de toutes mes forces en courant. Mais quand je suis arrivée au bord de la route, ça n'a été que pour voir la collision. La force du choc des voitures l'une contre l'autre! J'ai hurlé, hurlé... Je suis tombée... Même dans une histoire je n'avais pu empêcher cet événement... Même pas en histoire...

Elle n'avait pas encore 8 ans. Les enfants ne devraient jamais partir avant les parents.
C'était la première fois que je perdais quelqu'un. Ma cousine. La petite soeur de Maïa.

Toute la famille a été touchée. Mais Maïa et ses parents bien plus que les autres.
C'est là que je n'ai pas su quoi faire pour Maïa, comment réagir, comment me comporter... j'ai tout laissé passer, mais il faut dir que l'on est jamais préparé à ce genre de chose...



Et tonton. tonton, mon super tonton, un homme bon, un homme bien. Je m'entendais très bien avec lui. Nous pouvions parler de tout, il savait plein de choses. Et il était adorable! J'adorais passer le voir. Nous parlions. nous nous confiions l'un à l'autre. Il était triste tonton. Il ne savait pas quoi faire pour Maïa lui non plus. Bien sûr qu'ils s'aimaient le père et la fille, mais trop de chagrin pouvait rendre les rapports difficiles parfois, on se braque, on se protègé, le coeur est déjà si profondément blessé... Ne pas le faire souffrir plus. Même si pour cela il faut paraitre dur... en surface...
Mon tonton m'a accompagnée et encouragée de nombreuses fois. Il croyait en moi, lui. Et moi je l'écoutais. je ne faisais pas grand chose - comment aurais-je pu? - mais au moins j'étais là. Et je sais que c'était déjà bien. Des moments d'apaisement.

Et puis l'année dernière il nous a quitté. Il allait très bien physiquement. Mais son coeur trop lourd, a lâché. Un jour comme ça, dans la rue. Et Il n'y a eu personne pour réagir dans l'urgence. Et c'est ainsi qu'il n'a plus été. Et moi qui voulais lui parler d'une certaine chise, je n'ai jamais pu. Mais cela m'a fait réfléchir. Et j'ai pris une décision. Une décision qui m'a menée où je suis aujourd'hui. Même en étant absent il était encore là. Merci tonton. C'est comme au BTS. Durant une épreuve j'ai eu envie de tout laisser tomber. mais quelque chose m'a poussée à continuer, j'ai donc écrit jusqu'au bout, à en avoir mal à la main. Je sais que c'était lui. Car il croyait en moi. Et j'ai eu mon BTS.

J'ai toujours la montre qu'il m'a offerte. Elle est très jolie, fine, féminine, même légèrement elfique. mais je ne la mets plus. j'ai trop peur de la perdre. J'ai aussi une jolie robe blanche et le plus beau de mes diadèmes. Quand je les mettrai pour mon bien-aimé, ce sera aussi pour te rendre hommage tonton. car tu restes dans mon coeur et dans mes pensées. Avec Maëva.

Ce qui est bien c'est que vous vous êtes retrouvés. Elle n'est plus seule maintenant. Et vous veillez sur Maïa, n'est-ce pas? Merci...




Cet article est personnel. J'imagine qu'il faut que je m'excuse de le poster sur mon blog qui par définition est public. Alors je vous demande pardon. Mais il y a des pensées comme cela qu'il me faut retranscrire à la plume. Je ne sais pas pourquoi c'est comme ça. Je voulais leur rendre hommage à ma façon. Ce texte pourrait être mieux, mais comprenez qu'il exprime mes pensées. Je l'ai écrit sans réfléchir. J'ai laissé mon ceur parler pour moi. Voilà...

Publié par shinytear

j'ai l'esprit *feeling*

Samedi 21 octobre 2006 à 3:27

ce soir j'ai voulu écrire un article. un article sur ma journée car elle ne s'est pas bien passée. Une petite remarque pas si méchante mais qui m'a retournée. Je me serais donc plainte par écrit. Et ça aurait servi à quoi? si au moins je savais dire des choses basiques avec des jolies tournure, un style ... mais non. ca aurait été un article inintéressant et même pas agréable à lire. Enfin je dis que j'ai eu une mauvaise journée... ce n'est rien comparé à celle d'autre personnes.


J'ai eu une amie au téléphone. Ce qui lui arrive est merveilleux... et terrible à la fois. Le doute. L'amour. La peur. Une réponse redoutée qui tarde... un garço qui hésite. qui se dit perdu, qui attends un signe extérieur pour prendre une décision. Qui dit ne pas vouloir la faire souffrir mais qui le fait quand même... tout en la rendant heureuse... elle rit, elle pleure, elle est heureuse, elle a si mal...

Je me suis connectée tard va savoir pourquoi... et j'ai eu un message. Une sorte d'appel au secours auquel j'ai immédiatement répondu. Et je l'ai écoutée cette fille que je ne connaissais que de nom, à qui je n'avais jamais parlé. Je l'ai écouté me raconter ses souffrances morales et physiques, ses doutes ses questions, sa peur si profonde, sa détresse... et lui qui doute de pouvoir l'aider... qui l'aime à la folie... et eux qui après plus d'une heure de fausses conversation ont enfin commencé à se parler sincèrement... où cela mènera-t-il? Ils doutent, ils se créent des barrières, ils sont si peur...

Et lui mon Lui, qui s'est connecté alors que je n'aurais pas dû être là. Mais par chance j'étais là pour l'accueillir alors qu'il souffrait. On l'a frappé. Comme ça. Et moi là derrière mon écran qui l' "écoute", mais c'est tout. Je lui demande ce que je peux faire, il me répond "rien". et c'est probablement vrai. je suis inutile. Cette pensée est mordante . Pourtant je veux croire que je peux faire quelque chose, sinon pourquoi exiserais-je? il faut juste que je trouve quoi.

Le point commun de ces personnes est leur souffrance du corps et/ou du coeur, les vannes qui se sont ouvertes, les nerfs qui ont lâché... et moi qui étais là pour les écouter. Et aussi de l'amour... l'amour qu'ils se portent mais qu'ils n'osent s'avouer par peur... cette peur qui paralyse nos lèvres, qui nous empêche de dire des mots qui sont sensés rendre heureux...

Je crois en le destin.

Ecouter ce n'est pas grand chose. Souvent c'est bien, car se confier ça soulage, mais là il aurait fallu que je fasse plus pour aider vraiment. Etre un véritable soutien.

Je n'ai été qu'une illusion d'aide. Peut-être même pas ça. J'ai été là, c'est vrai, mais j'ai été transparente. J'ai été le journal intime de chacun, ou le miroir...  ou une feuille sur laquelle on griffonne sa detresse ou sa rage, son chagrin, pour se soulager un moment. Puis cette feuille on la chifonne ou on la jette ou on la laisse s'envoler...
Ecrire ce qu'on ressent ne nous soulage qu'un moment. A long terme il faut autre chose. mais en attendant c'est toujours ça.

Mais si seulement je pouvais réellement faire quelque chose...






Publié par shinytear

j'ai l'esprit *feeling*

Dimanche 8 octobre 2006 à 23:32

Je n'arrive pas à dormir...
Pourtant j'en ai besoin, je le sais. Cette semaine je vais bosser de lundi à 09h00 à samedi 20h00. Je n'aurais ni une après-midi, ni une matinée de libre. Juste le dimanche, que je préfèrerais passer à autre chose qu'à dormir ou comater tant qu'à faire.
Il est 23h17. Le sommeil ne vient pas. Alors je viens devant l'ordi. Pas pour longtemps. Je vais ré-essayer de dormir.
Les symptômes : sois je n'arrive pas à m'endormir. Je ne sais pas pourquoi. Pourtant je suis fatiguée. Mais j'ai beau être détendue et tout... rien. Mon esprit reste en éveil magré moi.
Ou alors, si je réussis à m'endormir, alors c'est sûr que je vais me réveiller plusieurs fois dans la nuit. Et un sommeil haché ça ne repose pas du tout.
J'ai l'impression que Morphée ne veut pas de moi... mais pourquoi?
compter les moutons, boire un lait chaud au miel, une verveine... rien n'y fait.
Alors au début de la semaine ça va... mais après un ou deux jours je suis épuisée. Alors je m'endors parfois dans le métro. Ouf je ne rate pas ma station. Mais une fois dans mon lit, rien.
C'est terrible. En plus ça me rend grognon, moins patiente, ça fait ressortir mon sale caractère. J'ai pas envie d'être comme ça. *soupir*

Il y a pourtant des nuits ou je dors d'une traite, ou le lendemain matin je uis reposée, de bonne humeur, détendue, en forme... c'est quand tu dors avec moi, mon amour. Que tu me tiens dans tes bras toute la nuit. car si jamais je m'éveille, je te vois tout contre moi, je sens que je suis en sécurité, alors je me rendors tranquille. Dans tes bras Thanos...
Je suis sûre que même mes rêves sont plus beaux...

Bon. Je vais m'arrêter là, c'est pas bien de se plaindre. je ne suis pas fière de moi, mais il faut bien que je m'occupe.
J'ai essayé de rester allongée dans mon lit au chaud sans bouger. Je me disais que malgré que je ne dorme pas, rester immobile allait au moins reposer mon corps... ben non. Peine perdue. Aorès j'ai des cernes et je suis moche en plus. c'est nul.
Bon. J'arrête là, mes petis tracas n'ont aucun intérêt, je le sais bien. Allez, je vais me recoucher en espérant que cette fois mon esprit s'assoupisse. sachant que je te vois demain...
Tu m'as manqué mon amour...





Publié par shinytear

j'ai l'esprit *feeling*

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